Nous voilà maintenant à la
dernière question du cours. Comme promis au départ, je reviens aujourd’hui sur la
notion de progrès présentée la première journée.
Comment est-ce que ma
conception du progrès a évolué dans les trois semaines intensives?
Tout d’abord, j’aimerais
présenter un schéma amélioré. Au départ, mon schéma ressemblait à ce ceci.
Après les trois semaines de
réflexions, j’ai décidé de garder le même schéma, mais de l’améliorer. Je
continue de croire que le progrès est un processus d’actions qui se succèdent
vers l’atteinte d’un but. Parfois, l’action ne permet pas de progresser
directement vers le but, par contre, le fait de l’avoir essayé est quand même
du progrès puisqu’elle assure (théoriquement) qu’on ne refera pas la même
erreur. Le progrès en soi est neutre, il n’est ni positif ni négatif.
Dans le schéma amélioré, j’ai
décidé d’ajouter l’aspect des externalités produites et endossées dans le
processus. Les actions produisent des externalités qui, en contrepartie, vont
influencer le processus d’un autre progrès. Ainsi, les externalités des autres
progrès viennent également s’ajouter dans le processus du schéma. Ces
externalités peuvent être négatives ou positives, tout dépend de la
perception.
Pour que vous compreniez mieux
mon schéma, je vais donner un exemple très concret. Si mon objectif de vie
personnel est d’être heureuse, tout au long de ma vie je vais poser des actions
qui vont me permettre de le devenir. Par exemple, si je tombe amoureuse (ce qui
constitue une action de mon schéma), cette action me permet de progresser vers
mon bonheur n’est-ce pas? Peut-être que le fait que je tombe amoureuse va
produire une externalité (flèche rouge) qui va influencer positivement ou
négativement le processus de bonheur de quelqu’un d’autre. Peut-être aussi que
je vais me tromper, que finalement la personne n’est pas celle qui va me rendre
heureuse. Est-ce que cela veut dire que je régresse? Non, car je vais apprendre
de mes erreurs. Je vais alors continuer plus loin sur la spirale de progression
vers mon but. Dans mon cheminement, il peut aussi se produire différentes
choses qui vont venir influencer mon processus (ligne orange), par exemple, la
perte de ma mère. Peu importe ce qui se produit sur cette spirale, chaque
action et chaque élément permet la progression.
Encore trop simpliste et occidental vous direz? Et bien, c’est
ma vision des choses. Selon moi, on ne peut pas parler de progrès si on ne
parle pas de quelque chose qui avance vers un but. Ce but peut être négatif ou
positif. De toute façon, tout est une question de perspective. Quelque chose
peut être négatif pour moi et positif pour d’autres.
Ce qui m’apporte à définir le
progrès sur le plan individuel, communautaire, national, et de l’humanité
entière. Sur le plan individuel, c’est simple, on peut prendre l’exemple que
j’ai donné précédemment.
C’est sur le plan communautaire
que ça commence à se corser. Imaginez 10 000 petits schémas comme celui-ci.
Certains vont à l’encontre de d’autres, alors que d’autres vont ensemble. L’objectif
est alors de trouver un but commun. Compliqué n’est-ce pas? Comment est-ce
possible de trouver un but commun pour des êtres humains qui ont des aspirations
différentes et des bagages différents? Tout un défi… Pour le national c’est la
même chose.
Maintenant, sur le plan de
l’humanité… comment peut-on définir le progrès? L’objectif est certainement
aussi de trouver un but commun… par contre, comment y arriver? Le but de
l’humanité ne serait-ce pas que tout le monde puisse vivre dans la paix, l’amour et le bien-être? Si oui, on a encore
beaucoup de chemin à faire! Les 7 milliards de petits schémas vont dans des
directions opposées et ont de différents buts qui parfois ne cadrent pas du
tout avec le but global de l’humanité.
En ce sens, je crois que le but
de chaque individu (ou du moins de la majorité) devrait être pareil : être heureux et rendre les autres heureux.
C’est selon moi, la seule façon de concevoir le progrès. Chaque action posée
qui ne va pas dans ce sens n’est pas du progrès puisqu’elle ne contribue pas au
but global de l’humanité. Historiquement, en tant qu’humanité, nous avons posé
l’action de croitre économiquement… au départ, nous avons cru que cela nous
permettrait de remplir le but. Par contre, ce que nous remarquons de plus en
plus, c’est qu’elle ne permet pas de vivre
dans la paix, l’amour et le bien-être. Quand nous allons nous rendre compte
que cette action est en fait une erreur, nous allons faire du vrai progrès! Un VRAI progrès de société…
Sur ce, allez en paix, amour et bien-être!
Elsa :)
P.S. Je n'ai pas terminé d'écrire des billets pour le cours... DE PLUS, j'ai pris goût à écrire un blog... donc je vais continuer mes réflexions une fois de temps à autres même après la fin du cours... ;)
J'adore vraiment la toune et je trouve qu'elle définie très bien ce que tu penses et je suis totalement d'accord. Si tout le monde était juste heureux, on essayerait de rendre tout le monde autour de nous heureux et beaucoup de problèmes se régleraient par eux-mêmes. J'aime que la toune parle de la simplicité.. apprécier les petites choses, avec un toit et ainsi de suite.
RépondreSupprimerJ'adore aussi le ptit jeune qui donne une claque en arrière de la tête à l'autre haha <3
Ah j'oublie! Je crois que ton nouveau schéma est très bon, l'autre était peut-être un peu simpliste mais celui-ci est vraiment complet.. peu importe s'il est "occidental" il est juste. Quand on pense que tous les gens on un schéma comme ceci qui les représente, on réalise pourquoi c'est si dur d'arriver à des consensus, autant au niveau mondial que communautaire.
RépondreSupprimerJe ne crois pas que ton schéma soit trop simpliste, loin de là. Ça nous permet juste de mettre une image à une définition et de ne pas se retrouver avec quelque chose d'incompréhensible. Je trouve que tu as fait du bon travail. Moi, j'aurais eu de la difficulté à produire un schéma comme le tien.
RépondreSupprimerElsa,
RépondreSupprimerMerci de partager tes pensées, non seulement sur le progrès mais sur la vie en générale.
Continue ton blog..J'irai le lire!
Louise