jeudi 17 mai 2012

Et si vous n'existiez pas, dites-moi pourquoi j'existerais?

Ça y est, nous avons terminé ce matin le dernier cours sur le progrès.  Pour ma part, ce dernier cours marquait également la fin de mon séjour (pour un p'tit bout de temps) en tant qu'étudiante à l'Université de Hearst.  Mais quel cours riche en émotions! Pleures, rires, nostalgies et espoir étaient au rendez-vous...

Je dois vous avouer que sur mes quatre années passées à l'Unversité de Hearst... ce cours sera DE LOIN le plus mémorable, le plus enrichissant, le plus intéressant et le plus divertissant de tous! Un cours comme celui que nous venons de vivre viens nous éveiller intellectuellement et nous déstabiliser pour finalement nous transformer et faire de nous de meilleurs citoyens!

Dans le cours, il fallait que chacun (et je dis bien chacun parce que même les professeurs l'on fait) prenne un engagement pour l'avenir.  Pour ma part, j'ai décidé de présenter un engagement de type sensibilisateur plutôt que personnel.  Par contre, cela ne veut pas dire que je vais pas changer ma façon d'être, de penser, d'agir et de consommer! J'ai tout simplement choisi de garder ses objectifs pour moi-même.  Bien que je n'ai pas encore établi une liste claire de mes objectifs, je planifie le faire dans les prochains jours.  Peut-être que je la partagerai avec vous...

J'ai l'intention de garder mon blogue vivant et actif.. pas aussi quotidiennement que pendant le cours, mais je tenterai de continuer à mettre mes pensées et mes réflexions de façon hebdomadaire ou mensuelle... Je vous invite alors à continuer à me suivre.

J'aimerais vraiment remercier les professeurs, les étudiantes et bien sûr monsieur le caméraman pour l'expérience que j'ai eu la chance de vivre dans les dernières semaines.  Ensemble, nous allons faire quelque chose de bien... et j'espère que, même si je suis de Kapuskasing, nous allons continuer à faire des projets ensembles qui aideront à bâtir une société saine et durable!

Elsa :)


Et si vous n'existiez pas, dites-moi pourquoi j'existerais? 

(Noémie,  j'me rattrape parce que tu m'as devancé avec Vincent Vallières!) 


Brève histoire du progrès – dernière réflexion


Dans le cinquième chapitre, Wright revient sur les différentes notions abordées dans le livre en ajoutant de nouveaux éléments pour répondre à la question : où allons-nous? Puisque je ne sais pas trop comment orienter ma réflexion. Je vais réagir à différentes citations retrouvées dans le dernier chapitre.
« Chaque fois que l’histoire se répète, le prix augmente. » (p.163)
Wright commence le cinquième et dernier chapitre de son livre ainsi. Personnellement, chaque fois que je vois cette phrase, je suis bouleversée. Je n’arrive pas à croire que la civilisation humaine est en train de répéter les mêmes erreurs que commises par le passé. « Le prix augmente », c’est tellement vrai! Plus on avance dans l’histoire, plus les êtres humains sont nombreux, plus les institutions sont développées et plus les infrastructures sont nombreuses… répéter l’histoire ne fait que mettre en péril un plus grand nombre de ces entités.   Comme mentionne Wright dans son livre, l’effondrement de Sumer a affecté un demi-million de personnes et celui de Rome des dizaines de millions… qu’en sera-t-il de l’humanité d’aujourd’hui? Pas très cute… je vous le garantis!
« On ne peut faire cesser de terrorisme en traitant les symptômes plutôt que la cause. » (p.183)
Cette citation me fait rire. Y a-t-il une guerre plus impossible à gagner qu’une guerre contre le terrorisme? Comment est-ce que l’on peut vaincre un concept intangible? Ça ne se touche pas le terrorisme. On peut arrêter les plus grands terroristes de la planète… mais le terrorisme sera toujours une menace potentielle. De plus, les causes du terrorisme, comme mentionné dans le livre de Wright sont les inégalités sociales, la faim, la pauvreté, l’injustice… Pourquoi dépenser des millions dans l’armée afin de chercher à emprisonner le grand coupable quand s’attaquer à la source du problème pourrait en fait régler la plupart des problèmes dans le monde?
« Mère Nature vient toujours à la rescousse d’une société frappée de […] surpopulation, mais ces remèdes de seront jamais plaisants. » - Alfred Crosby (p.188)
Outch! N’est-ce pas assez rude comme phrase? Mais quand on y pense, c’est très vrai. Dans l’histoire il y a eu quelques épidémies qui ont fait un bon « ménage » de la population, entre autres, la peste noire et la grippe espagnole. Il y a quelques années nous avons eu peur que le H1N1 soit cette prochaine épidémie, finalement nous avons eu plus de peur que de mal… mais la prochaine épidémie n’est pas à tarder.   Ce qui est différent aujourd’hui… et qui va aggraver la situation, c’est que nous sommes extrêmement liés par les vols d’avion internationaux. Il est ainsi très facile de transporter un virus d’un pays et l’autre. Il suffit d’un virus assez solide pour qu’il se repende aisément partout sur la planète… Ainsi, on revient à la première citation : « Chaque fois que l’histoire se répète, le prix augmente. »  Par contre, l’histoire du virus est pas mal inévitable.
« Si la civilisation doit survivre, elle doit vivre des intérêts, et non pas du capital, de la nature. » (p.186)
En lisant cette phrase, j’ai tout de suite pensé à la chanson L’air du vent de Pocahontas que j’ai publié dans un de mes billets précédents :
Nous devons se rapprocher de la nature, elle doit faire partie intégrante de nos vies. Nous devons la servir autant qu’elle nous sert. En ce moment nous fessons que l’exploiter comme si elle nous appartenait en entièreté. Certains peuples et certaines cultures avaient déjà cette mentalité et cette façon de faire. Par contre, nous les Occidentaux, en prenant le pouvoir nous avons forcé le reste de la planète à exploiter la nature. Comment faire pour revenir aux sources? Apprendre à connaître la forêt, la terre, nos cours d’eau, nos animaux, nos plantes? S’intégrer à eux? Leur donner autant qu’on leur donne? Transformer notre relation parasitaire avec la nature en relation symbiotique? Il y a des façons de faire. Selon moi, au Canada, nous pouvons apprendre cette sagesse de nos aînées et nos Premières Nations.
« Nous sommes maintenant à l’étape où les Pascuans auraient encore pu mettre un frein à la coupe et à la sculpture insensée, où ils auraient pu ramasser les dernières graines d’arbres pour replanter hors de l’atteinte des rats. » (p.189)
Comme je l’ai mentionné dans la dernière réflexion, je trouve un peu insensé de croire qu’il va se produire la même chose avec l’humanité qu’avec les Pascuans. Certes, je suis d’accord avec Wright qu’il faut agir maintenant, qu’il y a encore de l’espoir. Par contre, peu importe ce qui va se produire, je ne crois pas que la race humaine va s’éteindre de si tôt. Elle va probablement descendre d’un nombre TRÈS considérable, mais s’éteindre, je doute. Les terres agricoles de certaines régions seront encore capables de fournir de la nourriture même si les températures augmentent et que le pétrole s’épuise. Cependant, ce n’est pas une raison pour ne pas agir maintenant et tout de suite pour essayer de sauver le plus de gens possible et s’assurer que la misère ne soit pas aussi grande que mon côté pessimiste l’imagine.
« Le grand avantage que nous détenons, notre meilleure chance d’éviter le sort des sociétés passées, est que nous connaissons leur histoire. » (p.189)
Cette phrase me fait tellement rire! Elle est porteuse à la fois d’espoir et de désespoir. Si nous connaissons déjà le sort des sociétés passées et qu’on ne fait rien, est-ce que ça veut dire que nous sommes tous en train de créer un suicide collectif? Qu’il sera impossible de renverser la tendance? Nous le savons déjà… pourquoi ne l’applique-t-on pas? La graine d’espoir se retrouve dans le fait de « connaître ». Heureusement, certaines personnes sont plus lucides que d’autres… peut-être qu’un jour le 100e va apparaître comme par magie?
Alors, voici mes réflexions pour le chapitre 5! Dans quelques minutes je vais publier mon billet de conclusion du cours… ah!! J’ai le motton!

mercredi 16 mai 2012

Tant qu'on aura d'l'amour...on aura l'progrès!


Nous voilà maintenant à la dernière question du cours. Comme promis au départ, je reviens aujourd’hui sur la notion de progrès présentée la première journée. 
Comment est-ce que ma conception du progrès a évolué dans les trois semaines intensives?
Tout d’abord, j’aimerais présenter un schéma amélioré. Au départ, mon schéma ressemblait à ce ceci.
Après les trois semaines de réflexions, j’ai décidé de garder le même schéma, mais de l’améliorer. Je continue de croire que le progrès est un processus d’actions qui se succèdent vers l’atteinte d’un but. Parfois, l’action ne permet pas de progresser directement vers le but, par contre, le fait de l’avoir essayé est quand même du progrès puisqu’elle assure (théoriquement) qu’on ne refera pas la même erreur. Le progrès en soi est neutre, il n’est ni positif ni négatif.
Dans le schéma amélioré, j’ai décidé d’ajouter l’aspect des externalités produites et endossées dans le processus. Les actions produisent des externalités qui, en contrepartie, vont influencer le processus d’un autre progrès. Ainsi, les externalités des autres progrès viennent également s’ajouter dans le processus du schéma. Ces externalités peuvent être négatives ou positives, tout dépend de la perception. 
Pour que vous compreniez mieux mon schéma, je vais donner un exemple très concret. Si mon objectif de vie personnel est d’être heureuse, tout au long de ma vie je vais poser des actions qui vont me permettre de le devenir. Par exemple, si je tombe amoureuse (ce qui constitue une action de mon schéma), cette action me permet de progresser vers mon bonheur n’est-ce pas? Peut-être que le fait que je tombe amoureuse va produire une externalité (flèche rouge) qui va influencer positivement ou négativement le processus de bonheur de quelqu’un d’autre. Peut-être aussi que je vais me tromper, que finalement la personne n’est pas celle qui va me rendre heureuse. Est-ce que cela veut dire que je régresse? Non, car je vais apprendre de mes erreurs. Je vais alors continuer plus loin sur la spirale de progression vers mon but. Dans mon cheminement, il peut aussi se produire différentes choses qui vont venir influencer mon processus (ligne orange), par exemple, la perte de ma mère. Peu importe ce qui se produit sur cette spirale, chaque action et chaque élément permet la progression.
 Encore trop simpliste et occidental vous direz? Et bien, c’est ma vision des choses. Selon moi, on ne peut pas parler de progrès si on ne parle pas de quelque chose qui avance vers un but. Ce but peut être négatif ou positif. De toute façon, tout est une question de perspective. Quelque chose peut être négatif pour moi et positif pour d’autres.
Ce qui m’apporte à définir le progrès sur le plan individuel, communautaire, national, et de l’humanité entière. Sur le plan individuel, c’est simple, on peut prendre l’exemple que j’ai donné précédemment.
C’est sur le plan communautaire que ça commence à se corser. Imaginez 10 000 petits schémas comme celui-ci. Certains vont à l’encontre de d’autres, alors que d’autres vont ensemble. L’objectif est alors de trouver un but commun. Compliqué n’est-ce pas? Comment est-ce possible de trouver un but commun pour des êtres humains qui ont des aspirations différentes et des bagages différents? Tout un défi… Pour le national c’est la même chose.
Maintenant, sur le plan de l’humanité… comment peut-on définir le progrès? L’objectif est certainement aussi de trouver un but commun… par contre, comment y arriver? Le but de l’humanité ne serait-ce pas que tout le monde puisse vivre dans la paix, l’amour et le bien-être? Si oui, on a encore beaucoup de chemin à faire! Les 7 milliards de petits schémas vont dans des directions opposées et ont de différents buts qui parfois ne cadrent pas du tout avec le but global de l’humanité. 
En ce sens, je crois que le but de chaque individu (ou du moins de la majorité) devrait être pareil : être heureux et rendre les autres heureux. C’est selon moi, la seule façon de concevoir le progrès. Chaque action posée qui ne va pas dans ce sens n’est pas du progrès puisqu’elle ne contribue pas au but global de l’humanité. Historiquement, en tant qu’humanité, nous avons posé l’action de croitre économiquement… au départ, nous avons cru que cela nous permettrait de remplir le but. Par contre, ce que nous remarquons de plus en plus, c’est qu’elle ne permet pas de vivre dans la paix, l’amour et le bien-être. Quand nous allons nous rendre compte que cette action est en fait une erreur, nous allons faire du vrai progrès! Un VRAI progrès de société… 
Sur ce, allez en paix, amour et bien-être! 
 Elsa :) 

P.S. Je n'ai pas terminé d'écrire des billets pour le cours... DE PLUS, j'ai pris goût à écrire un blog... donc je vais continuer mes réflexions une fois de temps à autres même après la fin du cours... ;) 

mardi 15 mai 2012

Alerte à l'espoir!


Bon bien, j’ai essayé de faire un petit vidéo pour exprimer ce que j’avais à dire… mais ça m’a tout l’air que la technologie ne joue pas en ma faveur aujourd’hui! Je vais donc transmettre le mieux que possible par écrit ma pensée…
Pour vous mettre en contexte, il est présentement 19h50 et voici ce qu’on retrouve sur le site Internet d’Environnement Canada :
Alertes/avertissements
Kapuskasing - Hearst - Smooth Rock Falls
18h35 HAE le mardi 15 mai 2012
une alerte de tornade pour le
Kapuskasing - Hearst - Smooth Rock Falls est maintenue

À 18h20 HAE, le radar indique un orage violent pouvant produire une tornade au sud-est du lac saganash. Cet orage se déplace vers le nord-est à 40 km/h et devrait traverser la route 11 vers 19h30 HAE, entre Smooth Rock Falls et Cochrane. De la grêle de près de 2 cm de diamètre et de nombreux éclairs sont aussi probables avec cet orage.

À 18h00 HAE, le radar indique un orage violent pouvant produire une tornade au sud de Kapuskasing. Cet orage se déplace vers le nord-est à 40 km/h et devrait traverser la route 11 vers 18h30 HAE, entre Kapuskasing et Smooth Rock Falls. De la grêle de près de 2 cm de diamètre et de nombreux éclairs sont aussi probables avec cet orage.

Des orages violents pouvant produire des tornades sont sur le point d'affecter ou affectent déjà la région. De la grosse grêle, des vents destructeurs et de la pluie forte pourraient aussi accompagner ces orages.

Le bureau des mesures d'urgence de l'Ontario recommande de vous mettre à l'abri immédiatement lorsque le temps devient menaçant.
C’est pas beau dehors vraiment pas beau… j’ai toujours habité la région et je ne me souviens pas d’avoir vu une alerte à la tornade si virulente. Le vent claque dans les fenêtres, la pluie tombe à pleine gorgée et je suis loin de ma famille. Je m’inquiète surement pour rien, mais bon, c’est dans ma nature. Cela fait déjà quelques fois dans la dernière année que nous avons des alertes de tornade, jamais rien qui s’est réalisé… mais des alertes quand même… on avait pas ça avant, j’en suis sure…en tout cas pas autant. Je ne peux m’empêcher de croire que cette multiplication du nombre d’alertes à la tornade est due aux changements climatiques… et j’enrage! Il me semble que partout sur la planète on voit une augmentation du nombre de catastrophes climatiques et de désastres naturels… ce n’est surement pas le hasard!
Mais bon… malgré tout ça… présentement une seule chose me vient en tête : l’espoir. Ça fait différent de mes billets précédents n’est-ce pas?
Quand je fais le bilan des présentations du cinéaste Mathieu Roy, de la voyageuse Hélène Tremblay, du penseur en éducation Stephen Downes, de l’astrophysicien David Helfand, du prête Rémi Lessard et de l’anthropologue Serge Bouchard, s’il y a bien un thème qu’ils avaient tous en commun, c’est l’espoir.
Comme Rémi Lessard l’a si bien mentionné, notre conception du progrès est influencée par qui nous sommes, notre éducation, nos expériences de vie, notre milieu, notre travail, notre statut, notre position géographique… tout! Cela étant dit, il n’est pas étonnant que chacun des présentateurs ait livré différemment un message qui se résumait sensiblement de la même façon : qu’on survivre ou non au progrès… il faut garder espoir!
Je dois avouer que les premières fois, il était difficile pour moi de garder espoir en étant informée de tous les problèmes qui nous entourent… mais à force d’entendre des gens de calibre, comme les invités que nous avons reçus, parler… ça redonne du courage!  S’il y a une chose que j’ai comprise par les présentations… c’est que ce sont les moments de désespoirs à court terme qui nous permettent de garder espoir à long terme. Se fermer les yeux sur les problèmes ce n’est pas avoir de l’espoir… c’est simplement, être ignorant.
Je ne peux parler de l’espoir sans faire référence au bonheur. Il est selon moi impossible d’être heureux sans espoir… Être heureux… est-ce que cela ne devrait pas être notre objectif de vie? Être soi-même heureux… permet de rendre les autres heureux… est-ce que cela ne devrait pas être notre raison de vivre? Dans ce contexte... qu’est-ce que vivre dans le désespoir? Rien! Et tant qu’on est en vie, il faut vivre… vivre notre vie pleinement! On le doit à nos ancêtres, à notre famille, à nos parents, à nos amis et à nos enfants! Parce que oui… j’ai eu un doute pendant la durée du cours… j’ai vraiment douté à savoir si je voulais mettre des enfants au monde en sachant l’avenir qui les attend. Maintenant, je me dis que oui, ça vaut encore la peine! Pourquoi? Parce qu’il y a de l’espoir! Comme Danielle l’a dit dans un de ses billets : « À part la maladie, tout s’arrange dans la vie. Ça ne s’arrange pas toujours de la façon qu’on voudrait, mais ça s’arrange. Alors, si on sait quelle direction on veut prendre et qu’on se procure les outils pour atteindre notre but, on va l’atteindre. »  Mais quelles belles paroles de sagesse!
Oui, moi Elsa St-Onge, j’ai choisi la voie du bonheur, la voie du courage et la voie de l’espérance! C’est certain que l’avenir qui nous attend ne sera pas facile… les invités l’ont tous dit… mais vous savez quoi? On traversera le pont quand on arrivera à la rivière. Pour l’instant, ce qu’on peut faire c’est de faire tout en notre pouvoir pour changer les choses. Il faut conscientiser les gens, faire des changements dans notre mode de vie, se garder au courant des tendances, vérifier la provenance de nos biens consommés, manger moins de viande, réduire, réutiliser, recycler, aider son prochain, moins utiliser notre voiture, faire de la pression auprès de nos entités gouvernementales, se lancer en politique, faire partie de groupes… mais surtout ne jamais se laisser tomber! Nous sommes déjà plusieurs à vouloir changer les choses. il faut s’appuyer, se garder au courant et s’encourager. Les années à venir ne seront pas toujours faciles, c’est clair… mais il ne faut pas oublier que prêcher par l’exemple est beaucoup plus fructueux que prêcher par la morale! « I stick to what I think is right » et je fonce dans la vie !
Juste un p’tit geste pour changer le monde!

Finalement, j’ai pas pentoute écrit ce que je voulais dire dans le vidéo… mais bon! Il est 20h50 et l'alerte à la tornade est levée! Bonne nuit les ami(e)s! 
Elsa :) 

lundi 14 mai 2012

Ce soir, j'étais une tortue.

Ouin ben... ce soir nous avons visionné le documentaire Darwin's Nightmare et je me suis un peu mise les pieds dans les plats... ouin.

J'ai décidé d'essayer d'exprimer mes sentiments après la fin du film... erreur, c'est sorti tout croche.  En vérité, je réalise que j'avais peur que le film me fasse le même effet que Collapse... donc je me suis protégée d'une carapace avant de l'écouter.  Bravo... vraiment bravo... je m'en était même pas rendue compte, c'est maintenant que je réalise.  Tout ça a fait en sorte que je n'ai pas profité au maximum des émotions que le documentaire aurait pu me provoquer.  Mais bon, j'imagine que si je me suis inconsciemment protégée c'est parce que je ne me sentais pas prête à le regarder...

Sinon, le film est certainement venu me chercher d'une certaine façon.  Indignation, sentiment d'impuissance, pitiée... mais pas aussi fortement qu'en temps normal.

C'est pas mal ce que j'ai à dire pour ce soir. Ça parait que j'étais pas vraiment dedans hein?

Bonne soirée...

Elsa

Brève histoire du progrès – quatrième réflexion


Pour être franche, j’ai très peu de réactions suite à la lecture du chapitre quatre. Voici ce que j’ai pu en tirer.
La lecture du 4e chapitre du livre de Wright me fait réaliser que la future chute de la civilisation humaine ressemblera probablement plus à la chute des Mayas et de l’empire romain qu’à l’Île de Pâques et aux Sumériennes.
Contrairement aux Pascuans et aux Sumériens qui ont connu une extinction de leur civilisation, les Mayas et les Romains ont seulement connu une chute de leur civilisation. C’est, selon moi, le sort qui attend la civilisation humaine. Bien que l’on puisse croire que l’épuisement de nos ressources va mener à l’extinction de l’humanité, il ne faut pas oublier que nous sommes 7 milliards répartis à travers la planète. Ces 7 milliards de personnes sont adaptés à différents environnements, différents climats et différents milieux. Bien entendu, la population humaine va surement connaître une chute catastrophique, par contre, certaines personnes auront le temps de s’adapter aux nouvelles conditions. Les Pascuans n’avaient nulle part d’autre où aller. Ils avaient coupé tous leurs arbres. Sur la terre, les humains ont déjà commencé à replanter la forêt à certains endroits. Si la population de certaines régions va peut-être s’éteindre, elle ne s’éteindra pas partout. Cela étant dit, ceux qui vont rester ne vivront surement pas avec le même style de vie que les Occidentaux d’aujourd’hui.
Donc, voici ma réflexion pour le chapitre 4.  Celle du chapitre 5 suivra dans les prochains jours…
Elsa :) 

Je veux un mononcle comme Serge Bouchard!

Ce matin, nous avons eu la chance de recevoir l’anthropologue Serge Bourchard comme invité.

Étant donné que la consigne du jour nous demande de présenter en moins de 10 lignes un élément qui nous a frappés dans sa présentation, je serai brève.

Serge Bouchard a fait la démonstration de comment le progrès matériel et nos découvertes sont le résultat de nos monstruosités.   L’avion, la médecine, Internet sont des inventions de l’armée ou des résultats des guerres. Dans ce contexte, je me pose la question… avons-nous alors vraiment besoin de progresser au plan matériel? Sinon, est-ce qu’on devrait avoir une entité ou structure parallèle, non militaire qui s’occuperait d’inventer de nouvelles choses?

Elsa :)

dimanche 13 mai 2012

Kosé ça un nues-mains?

Salut!

Étant donné que j'en avais la chance, j'ai décidé de prendre quelques jours pour réfléchir à la question posée par les professeurs jeudi dernier.

"Que sommes-nous?" vs "Qui sommes-nous?"

Lors de sa présentation de jeudi, le prête Rémi Lessard a partagé qu'il croyait plus important de répondre à la question "Qui sommes-nous?" qu'à la question "Que sommes-nous?" , posée dans le livre de Wright, pour comprendre comment vivre avec la progrès...  Après réflexion, je crois qu'il a tord.  Les deux sont toutes aussi importantes!

"Que sommes-nous?"

Selon moi, cette question répond au côté naturel de l'humain.   Comment notre corps est composé? Qu'elles sont nos capacités physiques? Cette photo répond essentiellement à la question... La réponse est simple, pareille pour tout le monde et se prouve généralement par la science...
"Qui sommes-nous?"
LA QUESTION QUI TUE! Trouver des réponses à partir du "Que sommes-nous?" est facile... Par contre, la question "Qui sommes-nous?" répond selon moi au côté culturel de l'humain.  Ainsi, il existe plusieurs bonnes réponses à la question.  La réponse varie de climat en climat, de groupe ethnique en groupe ethnique, de religion en religion,  de régime politique en régime politique, de continent en continent, de pays en pays, de province en province, de villes en villes, de quartiers en quartiers, de famille en famille et d'individu en individu... Wooooo! Déjà là, c'est pas mal plus compliqué...  Qui suis-je moi Elsa en tant qu'être humain?, Qui es-tu?, Qui est-il?, Qui est-elle? Il existe environ 7 milliards de réponses qui évoluent dans le temps.  Ça en fait de la réponse! Il est alors essentiel que l'on se concentre sur notre propre réponse... Connaitre les autres c'est d'abord se connaître.  Comment peut-on comprendre comment vivre avec le progrès si on ne sait pas nous-même comment on pourrait y arriver?
Ainsi, "Que sommes-nous?" met l'accent sur ce que l'on a tous de pareil comme être humain et "Qui sommes-nous?" va chercher nos différences individuelles...

Nos ressemblances nous rassemblent, mais nos différences font en sorte que le monde est beau.

Elsa :) 

Et on continue!

Avant de faire le bilan de ma semaine/fin de semaine, j'aimerais vous parlé de quelque chose qui a été présenté dans Collapse qui m'a touché. Dans ce documentaire, on a comparé le processus de la mort de l'humanité aux étapes du mourrir de Élisabeth Kubler-Ross. 
1. le déni
2. la colère
3. le marchandage
4. la dépression
5. l'acceptation
Je dois avoué que cette semaine j'ai frappé de plein fouet l'étape de la dépression, cette dernière a duré quelques jours...

Mais bon! Aujourd'hui ça va mieux, la fin de semaine m'as permise de me reposer, de réfléchir et de voir qu'il y a autre chose dans la vie.  Passer 4 jours à parler seulement du progrès... c'est lourd, très très lourd.

Je suis maintenant prête à affronter la dernière semaine du cours, cette dernière sera sans doute plus positive que les autres puisque nous allons travailler à trouver des solutions... :)

Bonne semaine!

Elsa :)

mercredi 9 mai 2012

"Toute seule, j'veux pas mourrir de honte. En p'tites miettes sur le seuil..."

Bon bien... ce soir je serai brève et directe.  La question du jour m'embête un peu car mon état d'âme de la journée va vraiment affecter ma réponse...

"Quel énoncé parmi ceux qui ont été désignés comme les plus pertinents par le groupe ce matin est le plus important pour vous?  Lequel est le moins important pour vous? Pourquoi?"

Lequel des énoncées est le plus important pour vous? Bonne question... c'est tellement difficile de faire le tri dans tout ce qu'on a discuté dans le cadre du cours.  Ce matin j'aurais eu tendance à dire que la citation sur l'éducation : "Tell me and I'll forget; show me and I may remember; involve me and I'll understand”, aurait été la plus importante.  Par contre, après le cours et ma journée d'aujourd'hui, j'ai plutôt tendance à dire que l'énoncé qui me touche le plus est : "Le bonheur, ça commence par soi".  Il est important d'apprendre à être heureux par soi-même avant de tenter de rendre les autres heureux, c'est selon moi la base de toute chose.  Sur ce, je reviens à ma citation de quelques heures passées : "L'intelligence est la capacité qu'on a à être heureux malgré la conscience des problèmes".  Être conscient des problèmes c'est une chose, par contre, on arrivera jamais à faire rien d'intelligent et avancé si on est incapable d'être heureux.

En ce qui a trait à ce qui est le moins important pour moi...et bien... cette question est un piège! Je refuse d'y répondre parce que "I stick to what i think is right"! Selon moi il n'est pas important de savoir ce qui est le moins important, l'important c'est de savoir ce qui est important, le reste importe peu! (quelqu'un veut me défier à faire une phrase avec plus de "importants"? )

Qui sait ce que je dirai demain? Après-demain? Après le cours? Peu importe.. aujourd'hui c'est comme ça que je me sens!




En passant, qui d'autre se reconnait dans cette chanson?
"Toute seule, j'veux pas mourrir de honte.  En p'tites miettes sur le seuil. Compter les corps qui tombent. J'veux pas rester toute seule."

Réflexion

L'intelligence est la capacité qu'on a à être heureux malgré la conscience des problèmes.

État d'âme : Ma vie c'est d'la marde...

Comment commencer... je suis encore affectée par le documentaire Collapse.  Je n'aurais jamais cru que ça aurait pu me frapper aussi fort...

T'sé y'a des jours dans la vie où on feel juste pas, on se sent juste pas bien et on se remet en question... ben aujourd'hui, c'est ça.

Je ne vous cacherez pas que j'ai zéro le goût d'écrire.  Quand ça va mal... je chante du Lisa Leblanc.  Mais pour le plaisir de vos oreilles, j'ai décidé de ne pas enregistrer de vidéo et de la laisser chanter.

Elsa

mardi 8 mai 2012

Des chansons pertinantes...

Je veux simplement partager avec vous quelques chansons québecoises chef-d'oeuvre de la chanson québecoise. 

Le visionnement de Collapse m'a vraiment fait réaliser qu'un retour à la terre est absolument essentiel pour assurer notre survie! J'ai toujours adoré cette chanson.. et je l'apprécie encore plus depuis le début du cours. C'est incroyable les changements qu'il a eu entre si peu de générations. Quelques générations plus tard on désir retourner à la case départ.  Est-ce que cela veut dire qu'on aurait toujours dû y rester? Est-ce que c'est ça la vraie vie? Avoir sa terre, s'auto-suffire et rester local?
Cette deuxième chanson parle de l'exploitation massive des ressources naturelles en région. Même si l'histoire de la chanson parle de la pêche en Gaspésie, je fais beaucoup de lien avec notre région qui voit également un déclin de population à cause d'une économie qui n'était peut-être pas assez diversifiée... Bonne écoute! 

Mon univers imaginaire...













État d'âme : multiple :) :( :O :@

Émotions de la journée d'aujourd'hui
Première photo : avant le cours
Deuxième photo : au début de la présentation de David Helfand
Troisième photo : pendant la présentation de David Helfand
Quatrième photo : après le cours

Pourquoi le système d'éducation est de la "marde"...

En guise d'introduction...
As-tu déjà tout appris par cœur ta matière pour un examen et oublié cette même matière le lendemain?
Est-ce que tu utilises la matière ce que tu as appris à l’école au travail?
Es-tu certain que ce n’est pas les compétences qui te servent à quelque chose?
Fais-tu partie de ceux qui aiment apprendre, mais qui n’ont jamais bien réussi à l’école parce qu’ils ont de la difficulté à écrire ou à se concentrer en salle de classe?
Est-ce que tu t’es déjà planté sur un travail pour ensuite super bien réussir sur le prochain?
Si vous avez répondu oui à au moins une question… selon moi c’est que le système d’éducation n’est pas adapté à tout le monde et doit être repensé.
Aujourd’hui, en salle de classe, nous avons Skypecueilli Stephen Downes, un grand penseur en matière d’éducation. Sa présentation était bourrée… non, mais bourrée, paquetée d’informations! Une chance que les professeurs nous ont donné un sujet moins vague aujourd’hui pour la question du jour!
Bien que la question d’aujourd’hui qui demande grosso modo de discuter sur la vision de l’éducation de Downes, je demeure quand même sans mots. J’ai commencé à écrire cette publication hier soir, en manque d’inspiration, j’ai décidé d’aller me coucher (le sommeil porte conseil dit-on!), mais sans grand succès. Ne soyez alors pas surpris si ce texte est mal structuré et semble simplement chier des idées.
Comme la majorité des gens, je suis passée à travers du système d’éducation actuel sans le critiquer (oui quelques fois ici et là... mais rien de majeur). Il faut dire que j’étais parmi les chanceuses que le système d’éducation favorisait. Est-ce que ça veut dire que je suis plus intelligente? Ben à force de se le faire dire on finit par penser que oui… sauf que je suis finalement retombée sur terre pour réaliser que les notes, ça ne veut rien dire. Être fort à l’école ça veut selon moi dire deux choses :
1.     On a une bonne mémoire;
2.     On est forts en français, en composition et en structure de pensée.
Vous n’êtes pas d’accord avec moi? C’est correct je n’argumenterai pas, car une des choses que Downes m’a faites réaliser hier c’est qu’on ne convainc personne dans l’argumentation. Donc si un jour vous êtes curieux de savoir pourquoi je pense ainsi, je vais vous l’expliquer!
Pour revenir à l’idée que le système d’éducation n’est pas adapté à tous, un moment donné j’ai vu une petite réflexion courte qui m’a vraiment fait réaliser que Charlemagne a vraiment eu une idée folle d’avoir inventé l’école telle qu’on la connait… je ne me souviens plus des mots exacts, mais en gros ça disait ceci :
« Quand on est petits, nos parents nous apprennent à marcher et à parler. Quand on parle et on marche, ils sautent de joie. Quand on arrive à l’école, environ à la même période, on nous demande de s’asseoir et se taire. »
Beau contraste, hein?
Voici la vision d’éducation de Downes : 
a) To educate is to model and to demonstrate ;
b) Learning is to practice and to reflect.
Qu’est-ce qu’on fait majoritairement sur les bancs d’école? On se fait bourrer la tête d’information théorique. Je ne vois pas grand modelage et pratique là-dedans moi…
Ça sert à quoi de se faire bourrer la tête d’information quand on ne sait pas quoi en faire? Selon moi, il est plus important de former des gens capables d’assimiler l’information qui leur sera présentée, de la critiquer et de faire des liens entre elles. Présentement, c’est seulement ceux qui ont moins de difficulté à l’école qui ont la chance de peut-être développer cette capacité. Les autres sont trop occupés à apprendre par cœur l’information transmise.
 Je vous invite à visionner un vidéo que j’ai affiché dans mon blogue la semaine dernière dans une publication que j’ai nommé Repenser le système d’éducation…
Cette année, j’ai également eu la chance (la très grande chance même je dirais!) de faire partie d’un groupe à l’Université qui s’est donné le mandat de réfléchir à l’enseignement. Je dois dire qu’une des réunions m’a vraiment marquée. On dit toujours que  l’essai/erreur est la meilleure façon d’apprendre, que l’on apprend mieux par nos erreurs que par nos réussites. Le système d’éducation est sensé mesurer notre apprentissage n’est-ce pas? Plus on apprend, meilleures sont nos notes? Dans ce cas, pourquoi est-ce qu’on reçoit les pires notes quand on fait des erreurs? Le système ne nous donne pas le droit de nous tromper! Les étudiants sont censés être des personnes qui réussissent du premier coup… Car si on ne réussit pas du premier coup… on perd nos crédits, nos bourses, etc. Je ne sais pas pour vous, mais quand j’ai réalisé cela, j’étais complètement déstabilisée…
Une autre des pratiques que Downes prône est l’autogouvernance. Le système de l’éducation devrait nous apprendre deux choses :
1. Être capable de s’autogouverner, sans avoir besoin de personne pour nous dire quoi faire et quoi penser;
2. Être capable de prendre des décisions qui auront un impact sur nous-mêmes, les autres et le monde.
Si tout le monde était capable de faire ces deux choses, on ne se laisserait pas avoir par les autorités qui prennent des décisions pour nous, et tous seraient des citoyens avertis.
Voilà, c’était ma pensée non structurée de ce matin!
Et vous, que pensez-vous de tout ça?

lundi 7 mai 2012

État d'âme : bouleversée...

Si tantôt j'étais enthousiaste... je suis maintenant bouleversée.. voir même près de la dépression. Vous vous demandez qu'est-ce qui peut m'avoir fait changer d'émotion aussi drastiquement et rapidement? Et bien c'est le visionnement du documentaire Collapse.  Voici la bande-annonce.


Vous serez sans doute étonnés d'apprendre que malgré ma réaction, ce n'est pas la première fois que je visionne le documentaire.  Je crois que la raison pour laquelle ça m'a autant affecté aujourd'hui, c'est que je l'ai regardé il y a près de trois ans... et que rien n'a changé, que tout a même empiré.

Mais qu'est-ce que ce tout? Par où commencer... je vais commencer par la notion qui m'a le plus touché : le pic pétrolier.  Je connaissais déjà ce que c'était le pic pétrolier mais je n'avais jamais réalisé à quel point ma vie dépendait sur le pétrole... et comment je concoies mon avenir sur le pétrole.

Qu'est-ce que le pic pétrolier? Selon Wikipedia, "Le pic pétrolier est le sommet de la courbe de production d'un puits, d'un champ pétrolier ou d’une région de production ; l’expression pic pétrolier (ou Peak Oil en anglais) désigne le plus souvent le pic pétrolier mondial, le moment où la production mondiale de pétrole plafonne avant de commencer à décliner du fait de l'épuisement des réserves de pétrole exploitables".  Ok oui.. c'est ben beau, on s'en attend qu'un jour on va manquer de pétrole, c'est une ressource limitée.. par contre, quand?  Bien la réponse est flou.. mais tout ce que je peux dire c'est que c'est bientôt 10, 20, 30, 40, 50  ans? Mais pas bien plus... ben moi dans 20 ans, je vais avoir 40 ans.  Est-ce qu'on s'entend que c'est bientôt? Qu'est-ce qu'on va faire quand on va manquer de pétrole? Ok.. on va avoir des voitures éléctriques... mais les voyages? Comment va-t-on voyager? Ces histoires de voyager à la retraite, on peut oublier ça les amis! Ça sera pas long qu'on va être condamnés à rester dans notre petit coin de pays en permanence où à voyager sur des courtes distances...

Autre chose.. pensez à tout ce qui est formé de pétrole dans vos vies? Le maquillage, la vaseline, vos appareils électro-ménagers, vos pneus de voiture, votre brosse à dent... Bref, tout ce qui s'appelle plastique!

Mais voyons, c'est pas grave! La nourriture elle comporte pas de pétrole! Et bien bravo.. sauf que comment on la fabrique cette nourriture? Comment on la transporte? La production de masse dans les champs agricole ça se fait pas grâce aux chevaux, ça se fait grâce au pétrole... nous sommes 7 milliards sur la Terre est on est incapables de les nourrir... ça va être quoi sans pétrole vous pensez? Ah c'est pas grave... nous on est riches... oui on est riches.. on a des terres qu'on peut cultiver fiouf! Mais pensez aux gens dans les villes... comment on va faire pour nourrir tout ce beau monde si on a pas de pétrole pour que les champs produise et pour transporter la nourriture?

"On va trouver des alternatives au pétrole... on a déjà l'éthanol!" Eummm... ouin! Je m'y connais pas trop en la matière..  mais la démonstration de M. Ruppert pour démontrer inefficacité de l'Éthanol était pas mal convaincante merci!

En tout cas vous direz ce que vous voulez... mais moi ça me déprime! Ça me révolte... oui ça me révolte de savoir que les gens qui ont le pouvoir de prendre des décisions pour faire changer les choses rapidement se ferment les yeux sur ces informations! Ça me révolte de voir comment les médias, qui sont aux services de ces gens, nous transmettent l'information QU'EUX veulent! Et ça me décourage de penser que l'avenir que je m'imagine ne sera probablement pas du tout comme je l'espère...

Et vous qu'en pensez-vous?

Elsa :( 

État d'âme : Enthousiaste :D

COUCOU! (Oui oui c'est majuscule et je crie!)

À partir d'aujourd'hui mon exercice de réfléxibilité quotidien portera le nom de mon d'état d'âme de la journée.

Si la semaine dernière j'étais épuisée, bouleversée et écoeurée, aujourd'hui je me sens enthousiaste! Et oui, la fin de semaine m'as fait du bien.  Pour la plupart d'entre nous, c'est la première fois que l'on suit un cours intensif en bloc et je crois que la première semaine est difficile car il faut s'adapter à avoir quelque chose à faire pour le lendemain à chaque jour. 

De plus, l'idée d'avoir la lecture du livre de Wright à faire me pesait sur le dos.  Je voyais la tâche comme un fardeau au lieu d'une lecture de plaisir. Peut-être que je n'aurais pas dû commencer le livre à 22h quand j'étais fatiguée! Maintenant, j'ai plus de la moitié du livre de lu et ça va bien! Je ne le vois plus comme un fardeau et j'ai hâte de replonger dans ma lecture.  C'est très intéressant et surtout....facile à comprendre!

Cette semaine en sera encore une belle...j'en suis convaincue! Aujourd'hui nous avons eu la visite "skypienne" (wooo.. j'ai inventé un mot moi?) de Stephen Downes. (J'en parlerai davantage dans une prochaine publication ce soir.) Il y a encore deux invités cette semaine.  C'est toujours intéressant de voir les différentes perspectives du progrès...

Elsa :) 

dimanche 6 mai 2012

Brève histoire du progrès - troisième réflexion


Cette chanson de 3 gars su’l sofa n’a aucun lien avec la réflexion qui suit. Je voulais simplement mettre un peu d’humour et introduire le sujet en vous faisant écouter une chanson qui parle de l’endroit en question.
« Les Pascuans ont fait pour nous l’expérience d’une croissance démographique sans frein, d’un usage dissolu des ressources, de la destruction de l’environnement et de la confiance aveugle en une religion qui d’occuperait de l’avenir. Le résultat fut un désastre écologique menant à l’effondrement démographique […]. Devons-nous répéter l’expérience sur [une] grande échelle? […] La personnalité de l’être humain ressemble-t-elle toujours à celle du Pascuan qui a abattu le dernier arbre? » — Paul Bahn et John Flenley
Pour le troisième chapitre, j’aimerais baser ma réflexion sur la citation ci-dessus qui apparait dans le livre de Wright, mais qui est tirée de l’épilogue d’un ouvrage de deux archéologues. Pour répondre aux interrogations posées, j’ai décidé de faire un tableau comparatif des deux civilisations en question pour voir si l’on peut trouver des éléments semblables. J’aurais pu également faire le même travail avec les Sumériens, mais je trouvais qu’il n’y avait pas assez d’éléments à comparer.
  Il est possible de constater qu’il existe beaucoup de ressemblances entre les deux situations. Bien entendu, ce tableau ne fait pas preuve des différences. Comme mentionnée dans le livre de Wright, L’Île de Pâques ne possédait pas tous les éléments d’une civilisation. Par contre, je crois qu’on y retrouve des pistes très importantes qui nous indiquent qu’il pourrait se produire la même chose avec la grande civilisation humaine. Selon moi, la partie la plus frappante du tableau est la « Conscience de destruction ». Cette partie n’est pas très prometteuse dans le sens où je me demande comment on peut être conscient de nos pratiques et des conséquences qu’elles ont eues dans l’histoire et répéter la même chose. D’un autre côté, la conscience me donne également une lueur d’espoir puisque la première étape dans la résolution des problèmes est d’admettre qu’on en a un.
« Nous sommes des tueurs en série aberrants. » — Ronald Wright
Elsa :) 

Brève histoire du progrès – deuxième réflexion


« De tout temps, et encore aujourd’hui, les peuples civilisés ont cru qu’ils se comportaient mieux, et que, en fait, ils étaient supérieurs aux soi-disant sauvages. Mais les valeurs morales attachées à la civilisation sont spécieuses : trop souvent, elles servent à justifier l’attaque et la domination de d’autres sociétés moins puissantes. […] Les cirques romains, les sacrifices aztèques, les bûchers de l’inquisition, les camps de la mort nazis ont tous été l’œuvre de sociétés hautement civilisées. » - Ronald Wright
Claque dans l’égo des peuples civilisés? Je pense que oui moi! Je ne peux m’empêcher de former ma réflexion du chapitre deux sur ces paroles qui m’ont vraiment frappée. Je suis alors allée voir dans Antidote la définition de l’adjectif « civilisé » : « Doté d’une civilisation, d’une culture considérée comme évoluée ». N’étant pas satisfaite de ma réponse, j’ai cherché la définition de « évoluée » : « Qui est parvenu à un certain degré de développement culturel, social, économique ».  On s’entend qu’il y a un petit contraste ici? Il me semble que développement social et tous les évènements mentionnés dans la citation initiale sont deux choses qui ne vont vraiment pas ensembles!
Je ressens ainsi une certaine honte de faire partie de la civilisation. Dans le livre de Wright on répond aux gens qui ont la même réaction que moi : « Ceux qui n’aiment pas la civilisation et attendent qu’elle se casse la gueule arrogante devraient se rappeler qu’il n’existe pas d’autre moyen de faire vivre l’humanité, vu le nombre et l’état actuel de la population mondiale ». J’ai le goût de répondre à cette phrase en disant que c’est à cause des civilisations justement qu’on en est rendus là avec la population mondiale. « Il n’existe pas d’autre moyen de faire vivre l’humanité », et pis après? Avons-nous essayé autre chose?
Quand on y pense sérieusement, les humains font partie (je parle comme si j’en étais pas une…admettons qu’en ce moment j’ai honte, c’est la semi-pessimiste qui parle aujourd’hui!) de la nature. N’est-ce pas alors normal que certains y restent accrochés? Peut-on arrêter de croire que de civiliser les gens et la seule façon de s’en sortir? Nous l’avons vu dans les derniers jours… on s’en va directement dans un mur à cause des populations civilisées. Quand on regarde les tribus… leurs membres ont-ils vraiment l’air plus malheureux que nous?
J’ai l’air vraiment enragée contre la civilisation, mais ça ne veut pas dire que je propose une « décivilisation ». Ne pourrait-on pas trouver une solution hybride entre le « sauvagisme » et la civilisation? Je ne sais pas si c’est possible… c’est une idée lancée comme ça. Je me rassure en me disant que dans les dernières décennies, il y a eu un certain progrès ou développement social important qui rapporte la civilisation à des valeurs plus vraies. Ben, on ne peut pas dire que ça s’est produit partout, mais au moins lorsque quelque chose « d’incivil » se produit dans un pays, ce dernier est pointé du doigt par la communauté internationale, c’est déjà un pas pire début. 
OH! Progrès social… est-ce que je viens de parler d’un certain progrès dans un sens positif ?  Ne serait-ce pas ça la clé du progrès? Le progrès social… peut-être que tous les autres types de progrès dont ont a parlé depuis le début du cours sont en fait de la poudre aux yeux et que seul le progrès social représente un vrai avancement? Qu’en pensez-vous?

J'aimerais ajouter une chanson que vous connaissez sûrement tous! Depuis le début du cours j'avais hâte de tomber sur un sujet de blogue qui me permettrait de l'intégrer... et je l'ai finalement trouvé!  Les plus belles leçons de morales sont souvent dans les dessins animées, surtout ceux de Disney qui semble se donner la mission de faire passer des messages de morale. (Ok, j'avoue je suis une fan finie de Disney et aussitôt que j'ai la chance d'intégrer quelque chose d'eux dans mes projets ou sur Facebook je le fait... vous êtes contents là?  j'ai avoué!). Sans plus tarder, voici la chanson L'air du vent (ou Les couleurs du vent tout dépendant de la version) du film Pocahontas qui, je crois, démontre bien comment les civilisations peuvent parfois se baser sur des valeur qui « servent à justifier l’attaque et la domination de d’autres sociétés moins puissantes ». Il y a également un beau message de rapprochement avec la nature. 

Sur cette réflexion, je vais continuer la lecture du livre et je reviens dans les prochains jours (ou ce soir si j'suis super motivée) avec ma troisième réflexion...

Brève histoire du progrès - ajout à la première réflexion

Le questionnement posé par Gauguin me rappelle cette chanson que je me souviens d'avoir connue quand j'étais en 5e ou 6e année.  Quand le professeur nous a présenté la chanson, il avait mis l'accent sur les paroles : "Pour savoir où l'on va, faut savoir par où on est allés..."  À l'époque (et oui ça fait plus de 10 ans... outch! J'ai un petit coup de vieux là...), je savais que c'était vrai, mais je ne pouvais expliquer pourquoi...

Brève histoire du progrès – première réflexion

Je viens de terminer la lecture du premier chapitre du livre Brève histoire du progrès de Ronald Wright. Le livre s’appuie sur trois questions fondamentales posées par le peintre Gauguin sur une ses peintures : D’où venons-nous? Que sommes-nous? Où allons-nous?
Selon Wright, il est possible de répondre à la dernière question en répondant aux deux premières puisqu’elles permettent d’identifier les comportements humains qui se sont perpétués à travers les époques. Personnellement, j’ai bien hâte de voir comment Wright réussira à répondre à la question. Je reste un peu sceptique envers le fait que les comportements humains vont continuer de se reproduire puisque je crois qu’il existe une différence fondamentale entre le passé et le présent : la connaissance et l’analyse de l’histoire. Aujourd’hui, les humains sont conscients plus que jamais des erreurs produites par le passé puisqu’on les étudie sur les bancs d’école, on en parle dans les médias et on les transmet dans la culture populaire. J’ose croire et espérer que cette connaissance et cette analyse répandue des erreurs commises éveilleront la conscience de l’humanité.
D’autre part, j’adore l’exemple de la chasse aux mammouths du Paléolitique pour démontrer les pièges du progrès :
« Les chasseurs du Paléolitique qui ont appris à tuer deux mammouths au lieu d’un seul avaient fait du progrès. Ceux qui ont appris à en tuer 200 – en faisant culbuter un troupeau au bas d’un escarpement – en avaient fait bien trop. Ils ont mené la grande vie pendant un temps, puis ce fut la famine. » -  Ronald Wright
J’ai entendu cette histoire pour la première fois au dîner-causerie de lundi dernier au Centre INOVO. C’est à ce moment que j’ai décidé que ma définition personnelle du progrès ne serait ni négative, ni positive, mais plutôt neutre. Cette histoire rapporte aussi à la notion du court terme et du long terme. Le fait de tuer 200 mammouths à la fois permet de répondre à des besoins à court terme. Par contre, les conséquences de ces actions affectent le long terme. Est-il possible de commencer à penser en fonction du long terme? Au Paléolitique, les chasseurs n’avaient surement pas les connaissances pour savoir que les ressources de mammouths étaient limitées, cela peut donc justifier leurs actions. Par contre, aujourd’hui nous avons les connaissances pour spéculer l’impact de nos décisions, ne serions-nous donc pas censés être capable de freiner le progrès avant de franchir la limite?
Dans un autre temps, l’histoire de l’apparence d’un génocide des hommes de Néandertal par Homo sapiens me porte à réfléchir sur l’espèce humaine. Cette histoire me fait réaliser à quel point les humains (en général bien sûr) ont un besoin de supériorité. Je me demande alors si ce besoin est culturel ou naturel chez l’homme. À l’époque de ce génocide, la nature prenait encore une place assez importante chez Homo sapiens… il est alors très probable, selon moi, que la nature soit à l’origine de ce besoin. Si c’est le cas, on ne peut rien y faire… déprimant n’est-ce pas?
Sur ce, je vais continuer la lecture du livre pour vous revenir avec mes réflexions sur le prochain chapitre plus tard aujourd’hui…
Elsa :)