Ça y est, nous avons terminé ce matin le dernier cours sur le progrès. Pour ma part, ce dernier cours marquait également la fin de mon séjour (pour un p'tit bout de temps) en tant qu'étudiante à l'Université de Hearst. Mais quel cours riche en émotions! Pleures, rires, nostalgies et espoir étaient au rendez-vous...
Je dois vous avouer que sur mes quatre années passées à l'Unversité de Hearst... ce cours sera DE LOIN le plus mémorable, le plus enrichissant, le plus intéressant et le plus divertissant de tous! Un cours comme celui que nous venons de vivre viens nous éveiller intellectuellement et nous déstabiliser pour finalement nous transformer et faire de nous de meilleurs citoyens!
Dans le cours, il fallait que chacun (et je dis bien chacun parce que même les professeurs l'on fait) prenne un engagement pour l'avenir. Pour ma part, j'ai décidé de présenter un engagement de type sensibilisateur plutôt que personnel. Par contre, cela ne veut pas dire que je vais pas changer ma façon d'être, de penser, d'agir et de consommer! J'ai tout simplement choisi de garder ses objectifs pour moi-même. Bien que je n'ai pas encore établi une liste claire de mes objectifs, je planifie le faire dans les prochains jours. Peut-être que je la partagerai avec vous...
J'ai l'intention de garder mon blogue vivant et actif.. pas aussi quotidiennement que pendant le cours, mais je tenterai de continuer à mettre mes pensées et mes réflexions de façon hebdomadaire ou mensuelle... Je vous invite alors à continuer à me suivre.
J'aimerais vraiment remercier les professeurs, les étudiantes et bien sûr monsieur le caméraman pour l'expérience que j'ai eu la chance de vivre dans les dernières semaines. Ensemble, nous allons faire quelque chose de bien... et j'espère que, même si je suis de Kapuskasing, nous allons continuer à faire des projets ensembles qui aideront à bâtir une société saine et durable!
Elsa :)
Et si vous n'existiez pas, dites-moi pourquoi j'existerais?
(Noémie, j'me rattrape parce que tu m'as devancé avec Vincent Vallières!)
Dans le cinquième
chapitre, Wright revient sur les différentes notions abordées dans le livre en
ajoutant de nouveaux éléments pour répondre à la question : où allons-nous?
Puisque je ne sais pas trop comment orienter ma réflexion. Je vais réagir à
différentes citations retrouvées dans le dernier chapitre.
« Chaque fois que l’histoire se répète, le prix augmente. »
(p.163)
Wright commence le cinquième et dernier chapitre de son
livre ainsi. Personnellement, chaque fois que je vois cette phrase, je suis
bouleversée. Je n’arrive pas à croire que la civilisation humaine est en train
de répéter les mêmes erreurs que commises par le passé. « Le prix
augmente », c’est tellement vrai! Plus on avance dans l’histoire, plus les
êtres humains sont nombreux, plus les institutions sont développées et plus les
infrastructures sont nombreuses… répéter l’histoire ne fait que mettre en péril
un plus grand nombre de ces entités.Comme mentionne Wright dans son livre, l’effondrement
de Sumer a affecté un demi-million de personnes et celui de Rome des dizaines
de millions… qu’en sera-t-il de l’humanité d’aujourd’hui? Pas très cute… je
vous le garantis!
« On ne peut faire cesser de terrorisme en traitant les symptômes
plutôt que la cause. » (p.183)
Cette citation me fait rire. Y a-t-il une guerre plus
impossible à gagner qu’une guerre contre le terrorisme? Comment est-ce que l’on
peut vaincre un concept intangible? Ça ne se touche pas le terrorisme. On peut
arrêter les plus grands terroristes de la planète… mais le terrorisme sera
toujours une menace potentielle. De plus, les causes du terrorisme, comme
mentionné dans le livre de Wright sont les inégalités sociales, la faim, la
pauvreté, l’injustice… Pourquoi dépenser des millions dans l’armée afin de chercher
à emprisonner le grand coupable quand s’attaquer à la source du problème
pourrait en fait régler la plupart des problèmes dans le monde?
« Mère Nature vient toujours
à la rescousse d’une société frappée de […] surpopulation, mais ces remèdes de
seront jamais plaisants. » - Alfred Crosby (p.188)
Outch! N’est-ce pas assez rude
comme phrase? Mais quand on y pense, c’est très vrai. Dans l’histoire il y a eu
quelques épidémies qui ont fait un bon « ménage » de la population,
entre autres, la peste noire et la grippe espagnole. Il y a quelques années
nous avons eu peur que le H1N1 soit cette prochaine épidémie, finalement nous
avons eu plus de peur que de mal… mais la prochaine épidémie n’est pas à
tarder.Ce qui est différent
aujourd’hui… et qui va aggraver la situation, c’est que nous sommes extrêmement
liés par les vols d’avion internationaux. Il est ainsi très facile de
transporter un virus d’un pays et l’autre. Il suffit d’un virus assez solide
pour qu’il se repende aisément partout sur la planète… Ainsi, on revient à la
première citation : « Chaque fois que l’histoire se répète, le prix
augmente. »Par contre,
l’histoire du virus est pas mal inévitable.
« Si la civilisation doit
survivre, elle doit vivre des intérêts, et non pas du capital, de la
nature. » (p.186)
En lisant cette phrase, j’ai tout
de suite pensé à la chanson L’air du vent
de Pocahontas que j’ai publié dans un de mes billets précédents :
Nous devons se rapprocher de la nature, elle doit faire
partie intégrante de nos vies. Nous devons la servir autant qu’elle nous sert. En
ce moment nous fessons que l’exploiter comme si elle nous appartenait en
entièreté. Certains peuples et certaines cultures avaient déjà cette mentalité
et cette façon de faire. Par contre, nous les Occidentaux, en prenant le
pouvoir nous avons forcé le reste de la planète à exploiter la nature. Comment
faire pour revenir aux sources? Apprendre à connaître la forêt, la terre, nos
cours d’eau, nos animaux, nos plantes? S’intégrer à eux? Leur donner autant
qu’on leur donne? Transformer notre relation parasitaire avec la nature en
relation symbiotique? Il y a des façons de faire. Selon moi, au Canada, nous
pouvons apprendre cette sagesse de nos aînées et nos Premières Nations.
« Nous sommes maintenant à
l’étape où les Pascuans auraient encore pu mettre un frein à la coupe et à la sculpture
insensée, où ils auraient pu ramasser les dernières graines d’arbres pour
replanter hors de l’atteinte des rats. » (p.189)
Comme je l’ai mentionné dans la
dernière réflexion, je trouve un peu insensé de croire qu’il va se produire la
même chose avec l’humanité qu’avec les Pascuans. Certes, je suis d’accord avec
Wright qu’il faut agir maintenant, qu’il y a encore de l’espoir. Par contre, peu
importe ce qui va se produire, je ne crois pas que la race humaine va
s’éteindre de si tôt. Elle va probablement descendre d’un nombre TRÈS
considérable, mais s’éteindre, je doute. Les terres agricoles de certaines
régions seront encore capables de fournir de la nourriture même si les
températures augmentent et que le pétrole s’épuise. Cependant, ce n’est pas une
raison pour ne pas agir maintenant et tout de suite pour essayer de sauver le
plus de gens possible et s’assurer que la misère ne soit pas aussi grande que
mon côté pessimiste l’imagine.
« Le grand avantage que nous détenons, notre meilleure chance
d’éviter le sort des sociétés passées, est que nous connaissons leur
histoire. » (p.189)
Cette phrase me fait tellement rire! Elle est porteuse à la
fois d’espoir et de désespoir. Si nous connaissons déjà le sort des sociétés
passées et qu’on ne fait rien, est-ce que ça veut dire que nous sommes tous en
train de créer un suicide collectif? Qu’il sera impossible de renverser la
tendance? Nous le savons déjà… pourquoi ne l’applique-t-on pas? La graine
d’espoir se retrouve dans le fait de « connaître ». Heureusement, certaines
personnes sont plus lucides que d’autres… peut-être qu’un jour le 100e
va apparaître comme par magie?
Alors, voici mes
réflexions pour le chapitre 5! Dans quelques minutes je vais publier mon
billet de conclusion du cours… ah!! J’ai le motton!
Nous voilà maintenant à la
dernière question du cours. Comme promis au départ, je reviens aujourd’hui sur la
notion de progrès présentée la première journée.
Comment est-ce que ma
conception du progrès a évolué dans les trois semaines intensives?
Tout d’abord, j’aimerais
présenter un schéma amélioré. Au départ, mon schéma ressemblait à ce ceci.
Après les trois semaines de
réflexions, j’ai décidé de garder le même schéma, mais de l’améliorer. Je
continue de croire que le progrès est un processus d’actions qui se succèdent
vers l’atteinte d’un but. Parfois, l’action ne permet pas de progresser
directement vers le but, par contre, le fait de l’avoir essayé est quand même
du progrès puisqu’elle assure (théoriquement) qu’on ne refera pas la même
erreur. Le progrès en soi est neutre, il n’est ni positif ni négatif.
Dans le schéma amélioré, j’ai
décidé d’ajouter l’aspect des externalités produites et endossées dans le
processus. Les actions produisent des externalités qui, en contrepartie, vont
influencer le processus d’un autre progrès. Ainsi, les externalités des autres
progrès viennent également s’ajouter dans le processus du schéma. Ces
externalités peuvent être négatives ou positives, tout dépend de la
perception.
Pour que vous compreniez mieux
mon schéma, je vais donner un exemple très concret. Si mon objectif de vie
personnel est d’être heureuse, tout au long de ma vie je vais poser des actions
qui vont me permettre de le devenir. Par exemple, si je tombe amoureuse (ce qui
constitue une action de mon schéma), cette action me permet de progresser vers
mon bonheur n’est-ce pas? Peut-être que le fait que je tombe amoureuse va
produire une externalité (flèche rouge) qui va influencer positivement ou
négativement le processus de bonheur de quelqu’un d’autre. Peut-être aussi que
je vais me tromper, que finalement la personne n’est pas celle qui va me rendre
heureuse. Est-ce que cela veut dire que je régresse? Non, car je vais apprendre
de mes erreurs. Je vais alors continuer plus loin sur la spirale de progression
vers mon but. Dans mon cheminement, il peut aussi se produire différentes
choses qui vont venir influencer mon processus (ligne orange), par exemple, la
perte de ma mère. Peu importe ce qui se produit sur cette spirale, chaque
action et chaque élément permet la progression.
Encore trop simpliste et occidental vous direz? Et bien, c’est
ma vision des choses. Selon moi, on ne peut pas parler de progrès si on ne
parle pas de quelque chose qui avance vers un but. Ce but peut être négatif ou
positif. De toute façon, tout est une question de perspective. Quelque chose
peut être négatif pour moi et positif pour d’autres.
Ce qui m’apporte à définir le
progrès sur le plan individuel, communautaire, national, et de l’humanité
entière. Sur le plan individuel, c’est simple, on peut prendre l’exemple que
j’ai donné précédemment.
C’est sur le plan communautaire
que ça commence à se corser. Imaginez 10 000 petits schémas comme celui-ci.
Certains vont à l’encontre de d’autres, alors que d’autres vont ensemble. L’objectif
est alors de trouver un but commun. Compliqué n’est-ce pas? Comment est-ce
possible de trouver un but commun pour des êtres humains qui ont des aspirations
différentes et des bagages différents? Tout un défi… Pour le national c’est la
même chose.
Maintenant, sur le plan de
l’humanité… comment peut-on définir le progrès? L’objectif est certainement
aussi de trouver un but commun… par contre, comment y arriver? Le but de
l’humanité ne serait-ce pas que tout le monde puisse vivre dans la paix, l’amour et le bien-être? Si oui, on a encore
beaucoup de chemin à faire! Les 7 milliards de petits schémas vont dans des
directions opposées et ont de différents buts qui parfois ne cadrent pas du
tout avec le but global de l’humanité.
En ce sens, je crois que le but
de chaque individu (ou du moins de la majorité) devrait être pareil : être heureux et rendre les autres heureux.
C’est selon moi, la seule façon de concevoir le progrès. Chaque action posée
qui ne va pas dans ce sens n’est pas du progrès puisqu’elle ne contribue pas au
but global de l’humanité. Historiquement, en tant qu’humanité, nous avons posé
l’action de croitre économiquement… au départ, nous avons cru que cela nous
permettrait de remplir le but. Par contre, ce que nous remarquons de plus en
plus, c’est qu’elle ne permet pas de vivre
dans la paix, l’amour et le bien-être. Quand nous allons nous rendre compte
que cette action est en fait une erreur, nous allons faire du vrai progrès! Un VRAI progrès de société…
Sur ce, allez en paix, amour et bien-être!
Elsa :)
P.S. Je n'ai pas terminé d'écrire des billets pour le cours... DE PLUS, j'ai pris goût à écrire un blog... donc je vais continuer mes réflexions une fois de temps à autres même après la fin du cours... ;)
Bon bien, j’ai essayé
de faire un petit vidéo pour exprimer ce que j’avais à dire… mais ça m’a tout
l’air que la technologie ne joue pas en ma faveur aujourd’hui! Je vais donc
transmettre le mieux que possible par écrit ma pensée…
Pour vous mettre en contexte, il est présentement 19h50 et
voici ce qu’on retrouve sur le site Internet d’Environnement Canada :
À 18h20 HAE, le radar indique un orage violent pouvant produire une tornade au
sud-est du lac saganash. Cet orage se déplace vers le nord-est à 40 km/h et
devrait traverser la route 11 vers 19h30 HAE, entre Smooth Rock Falls et
Cochrane. De la grêle de près de 2 cm de diamètre et de nombreux éclairs sont
aussi probables avec cet orage.
À 18h00 HAE, le radar indique un orage violent pouvant produire une tornade au
sud de Kapuskasing. Cet orage se déplace vers le nord-est à 40 km/h et devrait
traverser la route 11 vers 18h30 HAE, entre Kapuskasing et Smooth Rock Falls.
De la grêle de près de 2 cm de diamètre et de nombreux éclairs sont aussi
probables avec cet orage.
Des orages violents pouvant produire des tornades sont sur le point d'affecter
ou affectent déjà la région. De la grosse grêle, des vents destructeurs et de
la pluie forte pourraient aussi accompagner ces orages.
Le bureau des mesures d'urgence de l'Ontario recommande de vous mettre à l'abri
immédiatement lorsque le temps devient menaçant.
C’est pas beau dehors vraiment pas beau… j’ai toujours
habité la région et je ne me souviens pas d’avoir vu une alerte à la tornade si
virulente. Le vent claque dans les fenêtres, la pluie tombe à pleine gorgée et
je suis loin de ma famille. Je m’inquiète surement pour rien, mais bon, c’est
dans ma nature. Cela fait déjà quelques fois dans la dernière année que nous
avons des alertes de tornade, jamais rien qui s’est réalisé… mais des alertes
quand même… on avait pas ça avant, j’en suis sure…en tout cas pas autant. Je ne
peux m’empêcher de croire que cette multiplication du nombre d’alertes à la
tornade est due aux changements climatiques… et j’enrage! Il me semble que
partout sur la planète on voit une augmentation du nombre de catastrophes
climatiques et de désastres naturels… ce n’est surement pas le hasard!
Mais bon… malgré tout ça… présentement une seule chose me
vient en tête : l’espoir. Ça fait différent de mes billets précédents
n’est-ce pas?
Quand je fais le bilan des présentations du cinéaste Mathieu
Roy, de la voyageuse Hélène Tremblay, du penseur en éducation Stephen Downes,
de l’astrophysicien David Helfand, du prête Rémi Lessard et de l’anthropologue
Serge Bouchard, s’il y a bien un thème qu’ils avaient tous en commun, c’est
l’espoir.
Comme Rémi Lessard l’a si bien mentionné, notre conception
du progrès est influencée par qui nous sommes, notre éducation, nos expériences
de vie, notre milieu, notre travail, notre statut, notre position géographique…
tout! Cela étant dit, il n’est pas étonnant que chacun des présentateurs ait
livré différemment un message qui se résumait sensiblement de la même
façon : qu’on survivre ou non au
progrès… il faut garder espoir!
Je dois avouer que les premières fois, il était difficile
pour moi de garder espoir en étant informée de tous les problèmes qui nous
entourent… mais à force d’entendre des gens de calibre, comme les invités que
nous avons reçus, parler… ça redonne du courage! S’il y a une chose que j’ai comprise par les présentations…
c’est que ce sont les moments de désespoirs à court terme qui nous permettent
de garder espoir à long terme. Se fermer les yeux sur les problèmes ce n’est
pas avoir de l’espoir… c’est simplement, être ignorant.
Je ne peux parler de l’espoir sans faire référence au
bonheur. Il est selon moi impossible d’être heureux sans espoir… Être heureux…
est-ce que cela ne devrait pas être notre objectif de vie? Être soi-même
heureux… permet de rendre les autres heureux… est-ce que cela ne devrait pas
être notre raison de vivre? Dans ce contexte... qu’est-ce que vivre dans le
désespoir? Rien! Et tant qu’on est en vie, il faut vivre… vivre notre vie
pleinement! On le doit à nos ancêtres, à notre famille, à nos parents, à nos
amis et à nos enfants! Parce que oui… j’ai eu un doute pendant la durée du
cours… j’ai vraiment douté à savoir si je voulais mettre des enfants au monde
en sachant l’avenir qui les attend. Maintenant, je me dis que oui, ça vaut
encore la peine! Pourquoi? Parce qu’il y a de l’espoir! Comme Danielle l’a dit
dans un de ses billets : « À part la maladie, tout s’arrange dans
la vie. Ça ne s’arrange pas toujours de la façon qu’on voudrait, mais ça
s’arrange. Alors, si on sait quelle direction on veut prendre et qu’on se
procure les outils pour atteindre notre but, on va l’atteindre. » Mais quelles belles paroles de sagesse!
Oui, moi Elsa St-Onge, j’ai choisi la voie du bonheur, la
voie du courage et la voie de l’espérance! C’est certain que l’avenir qui nous
attend ne sera pas facile… les invités l’ont tous dit… mais vous savez quoi? On
traversera le pont quand on arrivera à la rivière. Pour l’instant, ce qu’on
peut faire c’est de faire tout en notre pouvoir pour changer les choses. Il
faut conscientiser les gens, faire des changements dans notre mode de vie, se
garder au courant des tendances, vérifier la provenance de nos biens consommés,
manger moins de viande, réduire, réutiliser, recycler, aider son prochain,
moins utiliser notre voiture, faire de la pression auprès de nos entités
gouvernementales, se lancer en politique, faire partie de groupes… mais surtout
ne jamais se laisser tomber! Nous sommes déjà plusieurs à vouloir changer les
choses. il faut s’appuyer, se garder au courant et s’encourager. Les années à
venir ne seront pas toujours faciles, c’est clair… mais il ne faut pas oublier
que prêcher par l’exemple est beaucoup plus fructueux que prêcher par la morale!
« I
stick to what I think is right » et je fonce dans la vie !
Juste un p’tit geste pour changer le monde!
Finalement, j’ai pas
pentoute écrit ce que je voulais dire dans le vidéo… mais bon! Il est 20h50 et l'alerte à la tornade est levée! Bonne nuit les ami(e)s!
Ouin ben... ce soir nous avons visionné le documentaire Darwin's Nightmare et je me suis un peu mise les pieds dans les plats... ouin.
J'ai décidé d'essayer d'exprimer mes sentiments après la fin du film... erreur, c'est sorti tout croche. En vérité, je réalise que j'avais peur que le film me fasse le même effet que Collapse... donc je me suis protégée d'une carapace avant de l'écouter. Bravo... vraiment bravo... je m'en était même pas rendue compte, c'est maintenant que je réalise. Tout ça a fait en sorte que je n'ai pas profité au maximum des émotions que le documentaire aurait pu me provoquer. Mais bon, j'imagine que si je me suis inconsciemment protégée c'est parce que je ne me sentais pas prête à le regarder...
Sinon, le film est certainement venu me chercher d'une certaine façon. Indignation, sentiment d'impuissance, pitiée... mais pas aussi fortement qu'en temps normal.
C'est pas mal ce que j'ai à dire pour ce soir. Ça parait que j'étais pas vraiment dedans hein?
Pour être franche, j’ai très peu de réactions suite à la
lecture du chapitre quatre. Voici ce que j’ai pu en tirer.
La lecture du 4e chapitre du livre de Wright me
fait réaliser que la future chute de la civilisation humaine ressemblera
probablement plus à la chute des Mayas et de l’empire romain qu’à l’Île de
Pâques et aux Sumériennes.
Contrairement aux Pascuans et aux Sumériens qui ont connu
une extinction de leur civilisation, les Mayas et les Romains ont seulement
connu une chute de leur civilisation. C’est, selon moi, le sort qui attend la
civilisation humaine. Bien que l’on puisse croire que l’épuisement de nos
ressources va mener à l’extinction de l’humanité, il ne faut pas oublier que
nous sommes 7 milliards répartis à travers la planète. Ces 7 milliards de
personnes sont adaptés à différents environnements, différents climats et
différents milieux. Bien entendu, la population humaine va surement connaître
une chute catastrophique, par contre, certaines personnes auront le temps de
s’adapter aux nouvelles conditions. Les Pascuans n’avaient nulle part d’autre
où aller. Ils avaient coupé tous leurs arbres. Sur la terre, les humains ont
déjà commencé à replanter la forêt à certains endroits. Si la population de
certaines régions va peut-être s’éteindre, elle ne s’éteindra pas partout. Cela
étant dit, ceux qui vont rester ne vivront surement pas avec le même style de
vie que les Occidentaux d’aujourd’hui.
Donc, voici ma réflexion pour le chapitre 4. Celle du chapitre 5 suivra dans les
prochains jours…
Étant donné que la consigne du jour nous demande de présenter en moins de 10 lignes un élément qui nous a frappés dans sa présentation, je serai brève.
Serge Bouchard a fait la démonstration de comment le progrès matériel et nos découvertes sont le résultat de nos monstruosités. L’avion, la médecine, Internet sont des inventions de l’armée ou des résultats des guerres. Dans ce contexte, je me pose la question… avons-nous alors vraiment besoin de progresser au plan matériel? Sinon, est-ce qu’on devrait avoir une entité ou structure parallèle, non militaire qui s’occuperait d’inventer de nouvelles choses?
Étant donné que j'en avais la chance, j'ai décidé de prendre quelques jours pour réfléchir à la question posée par les professeurs jeudi dernier.
"Que sommes-nous?" vs "Qui sommes-nous?"
Lors de sa présentation de jeudi, le prête Rémi Lessard a partagé qu'il croyait plus important de répondre à la question "Qui sommes-nous?" qu'à la question "Que sommes-nous?" , posée dans le livre de Wright, pour comprendre comment vivre avec la progrès... Après réflexion, je crois qu'il a tord. Les deux sont toutes aussi importantes!
"Que sommes-nous?"
Selon moi, cette question répond au côté naturel de l'humain. Comment notre corps est composé? Qu'elles sont nos capacités physiques? Cette photo répond essentiellement à la question... La réponse est simple, pareille pour tout le monde et se prouve généralement par la science...
"Qui sommes-nous?"
LA QUESTION QUI TUE! Trouver des réponses à partir du "Que sommes-nous?" est facile... Par contre, la question "Qui sommes-nous?" répond selon moi au côté culturel de l'humain. Ainsi, il existe plusieurs bonnes réponses à la question. La réponse varie de climat en climat, de groupe ethnique en groupe ethnique, de religion en religion, de régime politique en régime politique, de continent en continent, de pays en pays, de province en province, de villes en villes, de quartiers en quartiers, de famille en famille et d'individu en individu... Wooooo! Déjà là, c'est pas mal plus compliqué... Qui suis-je moi Elsa en tant qu'être humain?, Qui es-tu?, Qui est-il?, Qui est-elle? Il existe environ 7 milliards de réponses qui évoluent dans le temps. Ça en fait de la réponse! Il est alors essentiel que l'on se concentre sur notre propre réponse... Connaitre les autres c'est d'abord se connaître. Comment peut-on comprendre comment vivre avec le progrès si on ne sait pas nous-même comment on pourrait y arriver?
Ainsi, "Que sommes-nous?" met l'accent sur ce que l'on a tous de pareil comme être humain et "Qui sommes-nous?" va chercher nos différences individuelles...
Nos ressemblances nous rassemblent, mais nos différences font en sorte que le monde est beau.
Avant de faire le bilan de ma semaine/fin de semaine, j'aimerais vous parlé de quelque chose qui a été présenté dans Collapse qui m'a touché. Dans ce documentaire, on a comparé le processus de la mort de l'humanité aux étapes du mourrir de Élisabeth Kubler-Ross.
1. le déni
2. la colère
3. le marchandage
4. la dépression
5. l'acceptation
Je dois avoué que cette semaine j'ai frappé de plein fouet l'étape de la dépression, cette dernière a duré quelques jours...
Mais bon! Aujourd'hui ça va mieux, la fin de semaine m'as permise de me reposer, de réfléchir et de voir qu'il y a autre chose dans la vie. Passer 4 jours à parler seulement du progrès... c'est lourd, très très lourd.
Je suis maintenant prête à affronter la dernière semaine du cours, cette dernière sera sans doute plus positive que les autres puisque nous allons travailler à trouver des solutions... :)
Bon bien... ce soir je serai brève et directe. La question du jour m'embête un peu car mon état d'âme de la journée va vraiment affecter ma réponse...
"Quel énoncé parmi ceux qui ont été désignés comme les plus pertinents
par le groupe ce matin est le plus important pour vous? Lequel est le
moins important pour vous? Pourquoi?"
Lequel des énoncées est le plus important pour vous? Bonne question... c'est tellement difficile de faire le tri dans tout ce qu'on a discuté dans le cadre du cours. Ce matin j'aurais eu tendance à dire que la citation sur l'éducation : "Tell me and I'll forget; show me and I may remember; involve me and I'll understand”, aurait été la plus importante. Par contre, après le cours et ma journée d'aujourd'hui, j'ai plutôt tendance à dire que l'énoncé qui me touche le plus est : "Le bonheur, ça commence par soi". Il est important d'apprendre à être heureux par soi-même avant de tenter de rendre les autres heureux, c'est selon moi la base de toute chose. Sur ce, je reviens à ma citation de quelques heures passées : "L'intelligence est la capacité qu'on a à être heureux malgré la conscience des problèmes".Être conscient des problèmes c'est une chose, par contre, on arrivera jamais à faire rien d'intelligent et avancé si on est incapable d'être heureux.
En ce qui a trait à ce qui est le moins important pour moi...et bien... cette question est un piège! Je refuse d'y répondre parce que "I stick to what i think is right"! Selon moi il n'est pas important de savoir ce qui est le moins important, l'important c'est de savoir ce qui est important, le reste importe peu! (quelqu'un veut me défier à faire une phrase avec plus de "importants"? )
Qui sait ce que je dirai demain? Après-demain? Après le cours? Peu importe.. aujourd'hui c'est comme ça que je me sens!
En passant, qui d'autre se reconnait dans cette chanson?
"Toute seule, j'veux pas mourrir de honte. En p'tites miettes sur le seuil. Compter les corps qui tombent. J'veux pas rester toute seule."
Comment commencer... je suis encore affectée par le documentaire Collapse. Je n'aurais jamais cru que ça aurait pu me frapper aussi fort...
T'sé y'a des jours dans la vie où on feel juste pas, on se sent juste pas bien et on se remet en question... ben aujourd'hui, c'est ça.
Je ne vous cacherez pas que j'ai zéro le goût d'écrire. Quand ça va mal... je chante du Lisa Leblanc. Mais pour le plaisir de vos oreilles, j'ai décidé de ne pas enregistrer de vidéo et de la laisser chanter.
Je veux simplement partager avec vous quelques chansons québecoises chef-d'oeuvre de la chanson québecoise.
Le visionnement de Collapse m'a vraiment fait réaliser qu'un retour à la terre est absolument essentiel pour assurer notre survie! J'ai toujours adoré cette chanson.. et je l'apprécie encore plus depuis le début du cours. C'est incroyable les changements qu'il a eu entre si peu de générations. Quelques générations plus tard on désir retourner à la case départ. Est-ce que cela veut dire qu'on aurait toujours dû y rester? Est-ce que c'est ça la vraie vie? Avoir sa terre, s'auto-suffire et rester local?
Cette deuxième chanson parle de l'exploitation massive des ressources naturelles en région. Même si l'histoire de la chanson parle de la pêche en Gaspésie, je fais beaucoup de lien avec notre région qui voit également un déclin de population à cause d'une économie qui n'était peut-être pas assez diversifiée... Bonne écoute!
As-tu déjà tout appris par cœur ta matière pour un examen et oublié
cette même matière le lendemain?
Est-ce que tu utilises la matière ce que tu as appris à l’école au
travail?
Es-tu certain que ce n’est pas les compétences qui te servent à quelque
chose?
Fais-tu partie de ceux qui aiment apprendre, mais qui n’ont jamais bien
réussi à l’école parce qu’ils ont de la difficulté à écrire ou à se concentrer
en salle de classe?
Est-ce que tu t’es déjà planté sur un travail pour ensuite super bien
réussir sur le prochain?
Si vous avez répondu oui à au
moins une question… selon moi c’est que le système d’éducation n’est pas adapté
à tout le monde et doit être repensé.
Aujourd’hui, en salle de classe,
nous avons Skypecueilli Stephen
Downes, un grand penseur en matière d’éducation. Sa présentation était bourrée…
non, mais bourrée, paquetée d’informations! Une chance que les professeurs nous
ont donné un sujet moins vague aujourd’hui pour la question du jour!
Bien que la question
d’aujourd’hui qui demande grosso modo de discuter sur la vision de l’éducation
de Downes, je demeure quand même sans mots. J’ai commencé à écrire cette
publication hier soir, en manque d’inspiration, j’ai décidé d’aller me coucher
(le sommeil porte conseil dit-on!), mais sans grand succès. Ne soyez alors pas
surpris si ce texte est mal structuré et semble simplement chier des idées.
Comme la majorité des gens, je
suis passée à travers du système d’éducation actuel sans le critiquer (oui
quelques fois ici et là... mais rien de majeur). Il faut dire que j’étais parmi
les chanceuses que le système d’éducation favorisait. Est-ce que ça veut dire
que je suis plus intelligente? Ben à force de se le faire dire on finit par
penser que oui… sauf que je suis finalement retombée sur terre pour réaliser
que les notes, ça ne veut rien dire. Être fort à l’école ça veut selon moi dire
deux choses :
1.On
a une bonne mémoire;
2.On
est forts en français, en composition et en structure de pensée.
Vous n’êtes pas d’accord avec
moi? C’est correct je n’argumenterai pas, car une des choses que Downes m’a faites
réaliser hier c’est qu’on ne convainc personne dans l’argumentation. Donc si un
jour vous êtes curieux de savoir pourquoi je pense ainsi, je vais vous l’expliquer!
Pour revenir à l’idée que le
système d’éducation n’est pas adapté à tous, un moment donné j’ai vu une petite
réflexion courte qui m’a vraiment fait réaliser que Charlemagne a vraiment eu
une idée folle d’avoir inventé l’école telle qu’on la connait… je ne me
souviens plus des mots exacts, mais en gros ça disait ceci :
« Quand on est petits, nos
parents nous apprennent à marcher et à parler. Quand on parle et on marche, ils
sautent de joie. Quand on arrive à l’école, environ à la même période, on nous
demande de s’asseoir et se taire. »
Beau contraste, hein?
Voici la vision d’éducation de Downes : a) To educate is to model and to
demonstrate ;
b) Learning is to practice and to reflect.
Qu’est-ce qu’on fait
majoritairement sur les bancs d’école? On se fait bourrer la tête d’information
théorique. Je ne vois pas grand modelage et pratique là-dedans moi…
Ça sert à quoi de se faire
bourrer la tête d’information quand on ne sait pas quoi en faire? Selon moi, il
est plus important de former des gens capables d’assimiler l’information qui
leur sera présentée, de la critiquer et de faire des liens entre elles.
Présentement, c’est seulement ceux qui ont moins de difficulté à l’école qui
ont la chance de peut-être développer cette capacité. Les autres sont trop
occupés à apprendre par cœur l’information transmise.
Je vous invite à visionner un vidéo que j’ai affiché dans mon
blogue la semaine dernière dans une publication que j’ai nommé Repenser le système d’éducation…
Cette année, j’ai également eu la chance (la très grande
chance même je dirais!) de faire partie d’un groupe à l’Université qui s’est
donné le mandat de réfléchir à l’enseignement. Je dois dire qu’une des réunions
m’a vraiment marquée. On dit toujours que
l’essai/erreur est la meilleure façon d’apprendre, que l’on apprend
mieux par nos erreurs que par nos réussites. Le système d’éducation est sensé
mesurer notre apprentissage n’est-ce pas? Plus on apprend, meilleures sont nos
notes? Dans ce cas, pourquoi est-ce qu’on reçoit les pires notes quand on fait
des erreurs? Le système ne nous donne pas le droit de nous tromper! Les
étudiants sont censés être des personnes qui réussissent du premier coup… Car
si on ne réussit pas du premier coup… on perd nos crédits, nos bourses, etc. Je
ne sais pas pour vous, mais quand j’ai réalisé cela, j’étais complètement
déstabilisée…
Une autre des pratiques que Downes prône est l’autogouvernance.
Le système de l’éducation devrait nous apprendre deux choses :
1. Être capable de s’autogouverner, sans avoir besoin de
personne pour nous dire quoi faire et quoi penser;
2. Être capable de prendre des décisions qui auront un
impact sur nous-mêmes, les autres et le monde.
Si tout le monde était capable de faire ces deux choses, on
ne se laisserait pas avoir par les autorités qui prennent des décisions pour
nous, et tous seraient des citoyens avertis.
Voilà, c’était ma pensée non structurée de ce matin!
Si tantôt j'étais enthousiaste... je suis maintenant bouleversée.. voir même près de la dépression. Vous vous demandez qu'est-ce qui peut m'avoir fait changer d'émotion aussi drastiquement et rapidement? Et bien c'est le visionnement du documentaire Collapse. Voici la bande-annonce.
Vous serez sans doute étonnés d'apprendre que malgré ma réaction, ce n'est pas la première fois que je visionne le documentaire. Je crois que la raison pour laquelle ça m'a autant affecté aujourd'hui, c'est que je l'ai regardé il y a près de trois ans... et que rien n'a changé, que tout a même empiré.
Mais qu'est-ce que ce tout? Par où commencer... je vais commencer par la notion qui m'a le plus touché : le pic pétrolier. Je connaissais déjà ce que c'était le pic pétrolier mais je n'avais jamais réalisé à quel point ma vie dépendait sur le pétrole... et comment je concoies mon avenir sur le pétrole.
Qu'est-ce que le pic pétrolier? Selon Wikipedia, "Le pic pétrolier est le sommet de la courbe de production d'un puits, d'un champ pétrolier ou d’une région de production ; l’expression pic pétrolier (ou Peak Oil en anglais) désigne le plus souvent le pic pétrolier mondial, le moment où la production mondiale de pétrole plafonne avant de commencer à décliner du fait de l'épuisement des réserves de pétrole exploitables". Ok oui.. c'est ben beau, on s'en attend qu'un jour on va manquer de pétrole, c'est une ressource limitée.. par contre, quand? Bien la réponse est flou.. mais tout ce que je peux dire c'est que c'est bientôt 10, 20, 30, 40, 50 ans? Mais pas bien plus... ben moi dans 20 ans, je vais avoir 40 ans. Est-ce qu'on s'entend que c'est bientôt? Qu'est-ce qu'on va faire quand on va manquer de pétrole? Ok.. on va avoir des voitures éléctriques... mais les voyages? Comment va-t-on voyager? Ces histoires de voyager à la retraite, on peut oublier ça les amis! Ça sera pas long qu'on va être condamnés à rester dans notre petit coin de pays en permanence où à voyager sur des courtes distances...
Autre chose.. pensez à tout ce qui est formé de pétrole dans vos vies? Le maquillage, la vaseline, vos appareils électro-ménagers, vos pneus de voiture, votre brosse à dent... Bref, tout ce qui s'appelle plastique!
Mais voyons, c'est pas grave! La nourriture elle comporte pas de pétrole! Et bien bravo.. sauf que comment on la fabrique cette nourriture? Comment on la transporte? La production de masse dans les champs agricole ça se fait pas grâce aux chevaux, ça se fait grâce au pétrole... nous sommes 7 milliards sur la Terre est on est incapables de les nourrir... ça va être quoi sans pétrole vous pensez? Ah c'est pas grave... nous on est riches... oui on est riches.. on a des terres qu'on peut cultiver fiouf! Mais pensez aux gens dans les villes... comment on va faire pour nourrir tout ce beau monde si on a pas de pétrole pour que les champs produise et pour transporter la nourriture?
"On va trouver des alternatives au pétrole... on a déjà l'éthanol!" Eummm... ouin! Je m'y connais pas trop en la matière.. mais la démonstration de M. Ruppert pour démontrer inefficacité de l'Éthanol était pas mal convaincante merci!
En tout cas vous direz ce que vous voulez... mais moi ça me déprime! Ça me révolte... oui ça me révolte de savoir que les gens qui ont le pouvoir de prendre des décisions pour faire changer les choses rapidement se ferment les yeux sur ces informations! Ça me révolte de voir comment les médias, qui sont aux services de ces gens, nous transmettent l'information QU'EUX veulent! Et ça me décourage de penser que l'avenir que je m'imagine ne sera probablement pas du tout comme je l'espère...
À partir d'aujourd'hui mon exercice de réfléxibilité quotidien portera le nom de mon d'état d'âme de la journée.
Si la semaine dernière j'étais épuisée, bouleversée et écoeurée, aujourd'hui je me sens enthousiaste! Et oui, la fin de semaine m'as fait du bien. Pour la plupart d'entre nous, c'est la première fois que l'on suit un cours intensif en bloc et je crois que la première semaine est difficile car il faut s'adapter à avoir quelque chose à faire pour le lendemain à chaque jour.
De plus, l'idée d'avoir la lecture du livre de Wright à faire me pesait sur le dos. Je voyais la tâche comme un fardeau au lieu d'une lecture de plaisir. Peut-être que je n'aurais pas dû commencer le livre à 22h quand j'étais fatiguée! Maintenant, j'ai plus de la moitié du livre de lu et ça va bien! Je ne le vois plus comme un fardeau et j'ai hâte de replonger dans ma lecture. C'est très intéressant et surtout....facile à comprendre!
Cette semaine en sera encore une belle...j'en suis convaincue! Aujourd'hui nous avons eu la visite "skypienne" (wooo.. j'ai inventé un mot moi?) de Stephen Downes. (J'en parlerai davantage dans une prochaine publication ce soir.) Il y a encore deux invités cette semaine. C'est toujours intéressant de voir les différentes perspectives du progrès...
Cette chanson de 3 gars su’l sofa n’a aucun lien
avec la réflexion qui suit. Je voulais simplement mettre un peu d’humour et
introduire le sujet en vous faisant écouter une chanson qui parle de l’endroit
en question.
« Les
Pascuans ont fait pour nous l’expérience d’une croissance démographique sans
frein, d’un usage dissolu des ressources, de la destruction de l’environnement
et de la confiance aveugle en une religion qui d’occuperait de l’avenir. Le
résultat fut un désastre écologique menant à l’effondrement démographique […].
Devons-nous répéter l’expérience sur [une] grande échelle? […] La personnalité
de l’être humain ressemble-t-elle toujours à celle du Pascuan qui a abattu le
dernier arbre? » — Paul Bahn et John Flenley
Pour le
troisième chapitre, j’aimerais baser ma réflexion sur la citation ci-dessus qui
apparait dans le livre de Wright, mais qui est tirée de l’épilogue d’un ouvrage
de deux archéologues. Pour répondre aux interrogations posées, j’ai décidé de
faire un tableau comparatif des deux civilisations en question pour voir si l’on
peut trouver des éléments semblables. J’aurais pu également faire le même
travail avec les Sumériens, mais je trouvais qu’il n’y avait pas assez
d’éléments à comparer.
Il est possible de constater qu’il existe beaucoup de
ressemblances entre les deux situations. Bien entendu, ce tableau ne fait pas
preuve des différences. Comme mentionnée dans le livre de Wright, L’Île de
Pâques ne possédait pas tous les éléments d’une civilisation. Par contre, je
crois qu’on y retrouve des pistes très importantes qui nous indiquent qu’il
pourrait se produire la même chose avec la grande civilisation humaine. Selon
moi, la partie la plus frappante du tableau est la « Conscience de
destruction ». Cette partie n’est pas très prometteuse dans le sens où je
me demande comment on peut être conscient de nos pratiques et des conséquences
qu’elles ont eues dans l’histoire et répéter la même chose. D’un autre côté, la
conscience me donne également une lueur d’espoir puisque la première étape dans
la résolution des problèmes est d’admettre qu’on en a un.
« Nous sommes des tueurs en série aberrants. » —
Ronald Wright
« De tout temps, et encore aujourd’hui, les peuples
civilisés ont cru qu’ils se comportaient mieux, et que, en fait, ils étaient
supérieurs aux soi-disant sauvages. Mais les valeurs morales attachées à la civilisation
sont spécieuses : trop souvent, elles servent à justifier l’attaque et la
domination de d’autres sociétés moins puissantes. […] Les cirques romains, les
sacrifices aztèques, les bûchers de l’inquisition, les camps de la mort nazis
ont tous été l’œuvre de sociétés hautement civilisées. » - Ronald Wright
Claque dans l’égo des peuples civilisés? Je pense que oui
moi! Je ne peux m’empêcher de former ma réflexion du chapitre deux sur ces
paroles qui m’ont vraiment frappée. Je suis alors allée voir dans Antidote la définition de l’adjectif
« civilisé » : « Doté
d’une civilisation, d’une culture considérée comme évoluée ». N’étant pas
satisfaite de ma réponse, j’ai cherché la définition de
« évoluée » : « Qui est parvenu à un certain degré de
développement culturel, social, économique ». On s’entend qu’il y a un petit contraste ici? Il me semble
que développement social et tous les évènements mentionnés dans la citation
initiale sont deux choses qui ne vont vraiment pas ensembles!
Je ressens ainsi une certaine
honte de faire partie de la civilisation. Dans le livre de Wright on répond aux
gens qui ont la même réaction que moi : « Ceux qui n’aiment pas la
civilisation et attendent qu’elle se casse la gueule arrogante devraient se
rappeler qu’il n’existe pas d’autre moyen de faire vivre l’humanité, vu le
nombre et l’état actuel de la population mondiale ». J’ai le goût de
répondre à cette phrase en disant que c’est à cause des civilisations justement
qu’on en est rendus là avec la population mondiale. « Il n’existe pas
d’autre moyen de faire vivre l’humanité », et pis après? Avons-nous essayé
autre chose?
Quand on y pense
sérieusement, les humains font partie (je parle comme si j’en étais pas une…admettons
qu’en ce moment j’ai honte, c’est la semi-pessimiste qui parle aujourd’hui!) de
la nature. N’est-ce pas alors normal que certains y restent accrochés? Peut-on
arrêter de croire que de civiliser les gens et la seule façon de s’en sortir?
Nous l’avons vu dans les derniers jours… on s’en va directement dans un mur à
cause des populations civilisées. Quand on regarde les tribus… leurs membres ont-ils
vraiment l’air plus malheureux que nous?
J’ai l’air vraiment
enragée contre la civilisation, mais ça ne veut pas dire que je propose une « décivilisation ».
Ne pourrait-on pas trouver une solution hybride entre le
« sauvagisme » et la civilisation? Je ne sais pas si c’est possible…
c’est une idée lancée comme ça. Je me rassure en me disant que dans les
dernières décennies, il y a eu un certain progrès ou développement social
important qui rapporte la civilisation à des valeurs plus vraies. Ben, on ne
peut pas dire que ça s’est produit partout, mais au moins lorsque quelque chose
« d’incivil » se produit dans un pays, ce dernier est pointé du doigt
par la communauté internationale, c’est déjà un pas pire début.
OH! Progrès social…
est-ce que je viens de parler d’un certain progrès dans un sens positif ? Ne serait-ce pas ça la clé du progrès?
Le progrès social… peut-être que tous les autres types de progrès dont ont a parlé
depuis le début du cours sont en fait de la poudre aux yeux et que seul le
progrès social représente un vrai avancement? Qu’en pensez-vous?
J'aimerais ajouter une chanson que vous connaissez sûrement tous! Depuis le début du cours j'avais hâte de tomber sur un sujet de blogue qui me permettrait de l'intégrer... et je l'ai finalement trouvé! Les plus belles leçons de morales sont souvent dans les dessins animées, surtout ceux de Disney qui semble se donner la mission de faire passer des messages de morale. (Ok, j'avoue je suis une fan finie de Disney et aussitôt que j'ai la chance d'intégrer quelque chose d'eux dans mes projets ou sur Facebook je le fait... vous êtes contents là? j'ai avoué!). Sans plus tarder, voici la chanson L'air du vent (ou Les couleurs du vent tout dépendant de la version) du film Pocahontas qui, je crois, démontre bien comment les civilisations peuvent parfois se baser sur des valeur qui « servent à justifier l’attaque et la
domination de d’autres sociétés moins puissantes ». Il y a également un beau message de rapprochement avec la nature.
Sur cette réflexion, je vais continuer la lecture du livre et je reviens dans les prochains jours (ou ce soir si j'suis super motivée) avec ma troisième réflexion...
Le questionnement posé par Gauguin me rappelle cette chanson que je me souviens d'avoir connue quand j'étais en 5e ou 6e année. Quand le professeur nous a présenté la chanson, il avait mis l'accent sur les paroles : "Pour savoir où l'on va, faut savoir par où on est allés..." À l'époque (et oui ça fait plus de 10 ans... outch! J'ai un petit coup de vieux là...), je savais que c'était vrai, mais je ne pouvais expliquer pourquoi...
Je viens de terminer la lecture du premier chapitre du livre
Brève histoire du progrès de Ronald
Wright. Le livre s’appuie sur trois questions fondamentales posées par le
peintre Gauguin sur une ses peintures : D’où venons-nous? Que sommes-nous?
Où allons-nous?
Selon Wright, il est possible de répondre à la dernière
question en répondant aux deux premières puisqu’elles permettent d’identifier
les comportements humains qui se sont perpétués à travers les époques. Personnellement,
j’ai bien hâte de voir comment Wright réussira à répondre à la question. Je
reste un peu sceptique envers le fait que les comportements humains vont
continuer de se reproduire puisque je crois qu’il existe une différence
fondamentale entre le passé et le présent : la connaissance et l’analyse de
l’histoire. Aujourd’hui, les humains sont conscients plus que jamais des
erreurs produites par le passé puisqu’on les étudie sur les bancs d’école, on
en parle dans les médias et on les transmet dans la culture populaire. J’ose
croire et espérer que cette connaissance et cette analyse répandue des erreurs
commises éveilleront la conscience de l’humanité.
D’autre part, j’adore l’exemple de la chasse aux mammouths
du Paléolitique pour démontrer les pièges du progrès :
« Les chasseurs du Paléolitique qui ont appris à tuer
deux mammouths au lieu d’un seul avaient fait du progrès. Ceux qui ont appris à
en tuer 200 – en faisant culbuter un troupeau au bas d’un escarpement – en avaient
fait bien trop. Ils ont mené la grande vie pendant un temps, puis ce fut la
famine. » - Ronald Wright
J’ai entendu cette histoire pour la première fois au
dîner-causerie de lundi dernier au Centre INOVO. C’est à ce moment que j’ai
décidé que ma définition personnelle du progrès ne serait ni négative, ni
positive, mais plutôt neutre. Cette histoire rapporte aussi à la notion du court
terme et du long terme. Le fait de tuer 200 mammouths à la fois permet de
répondre à des besoins à court terme. Par contre, les conséquences de ces
actions affectent le long terme. Est-il possible de commencer à penser en
fonction du long terme? Au Paléolitique, les chasseurs n’avaient surement pas
les connaissances pour savoir que les ressources de mammouths étaient limitées,
cela peut donc justifier leurs actions. Par contre, aujourd’hui nous avons les
connaissances pour spéculer l’impact de nos décisions, ne serions-nous donc pas
censés être capable de freiner le progrès avant de franchir la limite?
Dans un autre temps, l’histoire de l’apparence d’un génocide
des hommes de Néandertal par Homo sapiens me porte à réfléchir sur l’espèce
humaine. Cette histoire me fait réaliser à quel point les humains (en général
bien sûr) ont un besoin de supériorité. Je me demande alors si ce besoin est culturel
ou naturel chez l’homme. À l’époque de ce génocide, la nature prenait encore
une place assez importante chez Homo sapiens… il est alors très probable, selon
moi, que la nature soit à l’origine de ce besoin. Si c’est le cas, on ne peut
rien y faire… déprimant n’est-ce pas?
Sur ce, je vais continuer la lecture du livre pour vous
revenir avec mes réflexions sur le prochain chapitre plus tard aujourd’hui…